Transports : BAP veut « des solutions au cas par cas »

Oct 3, 2020 | Presse française

Transports : BAP veut « des solutions au cas par cas »
Michel Le Gall, président de Béarn Adour Pyrénées.

© Ascencion Torrent
PAR JEAN-CHRISTOPHE DURAND, PUBLIÉ LE .

L’association travaille toujours sur une liaison routière pau-Oloron et la sécurisation de la R134. Elle s’inquiète aussi pour l’aéroport de Pau.

Reportée à deux reprises cette année, l’assemblée générale de Béarn Adour Pyrénées (BAP) a pu se dérouler mardi à Pau devant une cinquantaine de personnes.

Après un discours de Bernard Layre, dans lequel le président de la chambre d’Agriculture du 64 a notamment évoqué « les changements climatiques et le manque d’eau dans les bassins de l’Adour et de la Garonne » mais aussi « le manque de culture maraîchère dans l’agglo de Pau si l’on veut favoriser les circuits courts », et la lecture d’une lettre « très intéressante » d’Alain Lamassoure, les différentes commissions ont présenté leurs travaux.

« Pas de solution passe-partout »

Puis l’association s’est projetée sur l’année à venir. « Nous travaillons toujours sur la route Pau-Oloron, ce qui pose le problème du PLUi de l’agglo de Pau où ne figure pas la bande de 300 m réservée, énumère Michel Le Gall le président de BAP. Nous allons aussi intervenir dans le plan de déplacement urbain du Grand Pau, pour lequel une enquête publique est en cours. Nous allons poursuivre les consultations de riverains pour la RN134 et notre action en faveur des contournements de Gurmençon, Asasp-Arros, Eygun et Urdos et la sécurisation de la route. Nous suivons la situation préoccupante de l’aéroport de Pau-Pyrénées – constitué à 60 % par du trafic d’affaires – et faisons des propositions. Et nous allons suivre de près la loi 3D (décentralisation, déconcentration et différentiation) qui va modifier les pouvoirs respectifs de l’Etat, des régions et des départements. »

« En conclusion, nous connaissons les oppositions qui existent aux projets routiers. Nous pensons qu’il faut étudier les choses au cas par cas avec des critères économiques, sociaux et environnementaux. Il n’y a pas de solution passe-partout, par exemple le chemin de fer, et une solution à proscrire, la route ».

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