Signée par des élus et des responsables économiques locaux, une lettre-pétition à l’initiative de l’association Béarn Adour Pyrénées demande la sécurisation de la R134 et la création d’une route entre Oloron et Lescar.
À l’initiative de l’association Béarn Adour Pyrénées, une lettre-pétition a été créée pour demander la sécurisation de la R134 et la création d’une voie rapide entre Oloron et Lescar.
Mis en ligne le 23 juillet sur le site internet de BAP, le document a été signé par 78 personnalités locales, parmi lesquelles cinq députés du 64 dont Jean Lassalle, trois sénateurs, le vice-président du conseil régional Bernard Uthurry, quatre présidents de communautés de communes dont Daniel Lacrampe, 23 maires, mais aussi 11 entrepreneurs dont le PDG de la société Holight d’Ogeu-Les-Bains, Richard Bonneville.
Trafic en hausse depuis l’Espagne
Dans une lettre ouverte, ces élus et acteurs économiques du Béarn et des Pyrénées-Atlantiques tiennent d’abord à se montrer « unis et solidaires », « face à 30 ans de déclarations, de procédures administratives, (…) de promesses non tenues, de projets abandonnés et d’échéances sans cesse retardées ». Rappelant que « la R134/E7 est une route nationale et internationale », les signataires de la pétition avertissent, en parallèle, « de l’achèvement prochain de la 2×2 voies A23/E7 côté espagnol (…) et des 2×2 voies A21 », qui devraient « inévitablement accroître le trafic déjà insupportable, tout particulièrement de poids lourds, dans la vallée d’Aspe, dont l’axe routier vétuste, est dangereux, pas fiable, totalement inadapté ».
Face à cette échéance à court terme, il est demandé à ce que soient « accélérés les travaux du contournement Est d’Oloron dont la mise en service pourrait ne pas intervenir avant 2024 bien que les financements existent ». Ils veulent que soient « repris et programmés les contournements des communes sinistrées de la vallée d’Aspe : Gurmençon, Asasp-Arros, Cette-Eygun et Urdos. Car il s’agit d’abord de renforcer la sécurité des riverains ainsi que la fiabilité et la fluidité du trafic sur ce tronçon d’itinéraire ».
Des études pour Pau – Oloron
Par ailleurs, les acteurs locaux veulent voir « engagées les études et concerté le financement de la route nouvelle entre le nœud A64 – A65 et Oloron, plus courte, évitant l’agglomération de Pau et la saturation de tronçons, par ailleurs accidentogènes, de l’actuelle R134 et pour laquelle une bande de 300 mètres est réservée ». En conclusion, les signataires se disent « ouverts à la discussion des moyens les plus aptes à satisfaire ces demandes dans les meilleurs délais », mais exigent « des pouvoirs publics, de tous niveaux, le signal positif permettant de sortir de cette situation intolérable ».