Renault Espagne parvient à un accord avec les syndicats sur un troisième plan industriel

Avr 1, 2016 | Economie, Presse espagnole

Heraldo de Aragón

Efe. Madrid

01/04/2016

La Direction de Renault Espagne et les syndicats UGT, CCOO et SCP sont parvenus à un accord sur les salaires, la flexibilité et l’emploi en vue du lancement d’un troisième plan industriel, qui apportera une plus forte charge de travail et même un nouveau modèle.

Selon le communiqué de l’entreprise automobile, l’accord doit maintenant être ratifié par les assemblées des différents syndicats.

L’entreprise et les salariés devraient signer le 5 avril l’Accord de Compétitivité et de l’Emploi 2017-2020, qui « met les usines espagnoles en bonne position pour la mise en œuvre du troisième plan industriel », ajoute le communiqué.

Le 26 janvier dernier, Renault Espagne a proposé au personnel de travailler ensemble au lancement d’un troisième plan industriel comportant l’arrivée d’un nouveau modèle dans l’usine de Valladolid, ainsi qu’une nouvelle activité d’injection d’aluminium et de nouvelles versions de moteurs  et de boites de vitesses.

La direction a fait savoir que l’adjudication de ce Plan était subordonnée « à l’obtention d’un accord de compétitivité et de flexibilité ».

Le troisième plan industriel permettra le maintien de l’activité de l’atelier de Carrosserie-Montage de Valladolid grâce à l’arrivée d’un nouveau véhicule.

De même, l’usine de Palencia sera en meilleure position de compétitivité pour d’éventuelles attributions de nouveaux produits.

Le troisième plan industriel prévoit également l’arrivée en 2018 d’une nouvelle activité d’injection d’aluminium au centre de production de Valladolid.

En fin de compte, cela renforcera l’activité d’Ingénierie (Centre de R. et D.) en Espagne, tant au niveau produit que process.

 

Renault Espagne a lancé au cours des dernières années de crise deux plans industriels (2010-2013 et 2014-2016), qui ont permis aux usines espagnoles d’être au dernier standard  de rendement.

Le dernier plan industriel a permis la création de 4.000 emplois nets, outre 940 contrats temporaires et 800 conversions de CDD  en CDI.

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Ceci a été possible grâce aux investissements  des derniers plans industriels qui ont représenté 1.100 millions de euros: 500 millions le premier et 600 millions le second.

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