La Chambre régionale des comptes lance un appel à la vigilance. Le département tarde à passer au très haut débit
La Chambre régionale des comptes d’Aquitaine, Poitou-Charente, Limousin a examiné, le 7 octobre 2015, la gestion du département des Pyrénées-Atlantiques, à partir de 2009 jusqu’à 2015, dans le cadre d’une enquête nationale menée par la Cour des comptes et les chambres régionales sur les politiques…
La Chambre régionale des comptes d’Aquitaine, Poitou-Charente, Limousin a examiné, le 7 octobre 2015, la gestion du département des Pyrénées-Atlantiques, à partir de 2009 jusqu’à 2015, dans le cadre d’une enquête nationale menée par la Cour des comptes et les chambres régionales sur les politiques conduites en matière d’accès au haut et très haut débit.
Il apparaît dans son rapport, disponible depuis cet été, que les Pyrénées-Atlantiques, l’un des premiers départements à mettre en place le haut débit au travers du réseau Iris 64 et Net 64 (zones blanches) tarde à passer au très haut débit.
Meilleur contrôle
La Chambre régionale invite donc le Département « à définir au plus vite une stratégie en matière de développement de l’accès de la population au très haut débit ».
Par ailleurs, elle estime que la collectivité doit assurer un meilleur contrôle des entreprises privées délégataires. Cette remarque est de bon augure pour la nouvelle majorité, présidée par le Modem Jean-Jacques Lasserre, entrée en action en 2014. « Dès cet automne, nous nous sommes fait accompagner par le cabinet Tactis pour élaborer un dossier et mettre en place un calendrier, explique Éric Moratille, directeur général des services au Département. C’est lui qui nous aidera à assurer le suivi et le contrôle de la délégation de service publique. En ce qui concerne le calendrier, un premier dossier a été présenté en session plénière au printemps, adopté à l’unanimité. L’enjeu, c’est l’obtention des crédits du fonds pour la société numérique. »
90 % de couverture d’ici 5 ans
Le président et l’élu chargé du dossier, Nicolas Patriarche, est allé défendre le dossier à Paris le 13 juillet (à la clé, une aide de 67 M€ sur les 300 M€ d’investissement). Ils viennent également de terminer la visite aux intercommunalités qui devront intégrer un syndicat mixte ouvert et mettre la main à la poche.
Car il faut faire vite. Dans cinq ans, il est prévu une couverture des foyers à hauteur de 90 %, ce qui représente la construction de 160 000 prises, pour un montant de 300 millions d’euros ; 100 % en dix ans.
En ce qui concerne les zones blanches, il y aura une montée en débit sur le réseau cuivre et une recherche alternative du WiMax grâce au WifiMax ou autres technologies. Les premières nouvelles prises sont attendues pour début 2018.
La Chambre régionale des comptes lance un appel à la vigilance. Le département tarde à passer au très haut débit
La Chambre régionale des comptes d’Aquitaine, Poitou-Charente, Limousin a examiné, le 7 octobre 2015, la gestion du département des Pyrénées-Atlantiques, à partir de 2009 jusqu’à 2015, dans le cadre d’une enquête nationale menée par la Cour des comptes et les chambres régionales sur les politiques…
La Chambre régionale des comptes d’Aquitaine, Poitou-Charente, Limousin a examiné, le 7 octobre 2015, la gestion du département des Pyrénées-Atlantiques, à partir de 2009 jusqu’à 2015, dans le cadre d’une enquête nationale menée par la Cour des comptes et les chambres régionales sur les politiques conduites en matière d’accès au haut et très haut débit.
Il apparaît dans son rapport, disponible depuis cet été, que les Pyrénées-Atlantiques, l’un des premiers départements à mettre en place le haut débit au travers du réseau Iris 64 et Net 64 (zones blanches) tarde à passer au très haut débit.
Meilleur contrôle
La Chambre régionale invite donc le Département « à définir au plus vite une stratégie en matière de développement de l’accès de la population au très haut débit ».
Par ailleurs, elle estime que la collectivité doit assurer un meilleur contrôle des entreprises privées délégataires. Cette remarque est de bon augure pour la nouvelle majorité, présidée par le Modem Jean-Jacques Lasserre, entrée en action en 2014. « Dès cet automne, nous nous sommes fait accompagner par le cabinet Tactis pour élaborer un dossier et mettre en place un calendrier, explique Éric Moratille, directeur général des services au Département. C’est lui qui nous aidera à assurer le suivi et le contrôle de la délégation de service publique. En ce qui concerne le calendrier, un premier dossier a été présenté en session plénière au printemps, adopté à l’unanimité. L’enjeu, c’est l’obtention des crédits du fonds pour la société numérique. »
90 % de couverture d’ici 5 ans
Le président et l’élu chargé du dossier, Nicolas Patriarche, est allé défendre le dossier à Paris le 13 juillet (à la clé, une aide de 67 M€ sur les 300 M€ d’investissement). Ils viennent également de terminer la visite aux intercommunalités qui devront intégrer un syndicat mixte ouvert et mettre la main à la poche.
Car il faut faire vite. Dans cinq ans, il est prévu une couverture des foyers à hauteur de 90 %, ce qui représente la construction de 160 000 prises, pour un montant de 300 millions d’euros ; 100 % en dix ans.
En ce qui concerne les zones blanches, il y aura une montée en débit sur le réseau cuivre et une recherche alternative du WiMax grâce au WifiMax ou autres technologies. Les premières nouvelles prises sont attendues pour début 2018.
Journal Sud-Ouest, Publié Mis à jour à par