Les deux établissements ont signé une convention ce jeudi à la mairie de Pau. Objectif, tisser des alliances et séduire de nouveaux partenaires.
Entre l’Université de Pau et des Pays de l’Adour et son homologue de Savoie, de nombreux points communs. Une situation de piémont (Pyrénées d’un côté, Alpes de l’autre), une dimension transfrontalière, des effectifs qui évoluent autour de 14 à 15 000 étudiants et un développement dans l’enseignement supérieur conduit vaille que vaille à l’ombre des grandes métropoles régionales (Bordeaux, Lyon).
Universités moyennes
Des similitudes qui ont conduit les deux présidents, le Palois Mohamed Amara et le Savoyard Denis Varashin à signer en mairie de Pau, avec le premier magistrat François Bayrou et le maire-délégué d’Annecy Dominique Puthod, une convention-cadre visant à l’installation d’un réseau dit Smart Universities Network (SUN).
Concrètement, il s’agit de créer un réseau entre villes et universités moyennes permettant de développer les collaborations et bonnes pratiques. « Ce sont eux qui sont venus nous chercher » raconte Mohamed Amara.
La convention servira de socle à la mise en place de coopérations autour de cinq axes : la formation, la recherche, la vie étudiante, le pilotage des activités et le lobbying institutionnel.
L’apport du label i-site
In fine, il s’agit de participer au développement économique des territoires, à la transition numérique et l’ouverture au transfrontalier et l’international. Les thématiques de l’énergie et de l’environnement, en exergue, dans la convention, sont de plus communes aux deux universités.
Le président de l’UPPA espère que d’autres établissements seront séduits par cette coopération qui « partage les mêmes valeurs et mêmes objectifs. » D’autant que l’université paloise bénéficie désormais du label i-site. Une reconnaissance saluée récemment par le premier ministre Bernard Cazeneuve et qui, dixit Mohamed Amara, suscite déjà de sérieuses marques d’intérêts que ce soit de la part de la sphère universitaire ou du monde économique.