Pose de la première pierre du chantier entre Sigüés et Tiermas (A-21)

Mai 23, 2018 | Presse espagnole, Routier

DIARIO DEL ALTO ARAGON

E.P. P.

22/05/2018

HUESCA.- A l’issue de sa visite sur le chantier de l’A-23 entre Huesca et Sabiñánigo, le ministre de Fomento, Íñigo de la Serna, s’est rendu  sur la section de l’Autovía des Pyrénées (A-21) entre Sigüés et Tiermas, pour poser la première pierre  du chantier de cette section qui est en panne depuis des années, et qui doit se substituer à la sinueuse N-240, qui va être inondée du fait du rehaussement du barrage de Yesa.

Cette section de 6,6 kilomètres représente un investissement de 53,7 millions d’euros. Le chantier doit durer 36 mois et, lorsqu’il sera terminé, on aura 72,6 kilomètres continus d’autovía, au lieu de 56 actuellement, unissant la partie navarraise aux 10,7 kilomètres déjà en service. Cela permettra un important gain de temps. De la Serna a reconnu que les tronçons de nationale qui subsistent entre les deux d’autovía posent des « problèmes de sécurité supplémentaires », en particulier les virages très serrés limités à 50 km/h.

Le ministre s’est dit conscient de l’importance de donner continuité à cette autovía, et particulièrement à ce tronçon touché par le rehaussement du barrage de Yesa. Il a en outre évoqué les sections en cours d’exécution, entre Jaca Ouest et Santa Cilia, pour un montant de 82 millions, et de là à Puente la Reina, qu’on espère mettre en service en 2019 pour un coût de 36 millions. Resteront à mettre en œuvre le contournement de Jaca et le tronçon de Puente la Reina jusqu’à la province de Zaragoza, qui coûteront 143,89 millions.

De la Serna a précisé qu’il s’agit d’une section au relief accidenté, avec deux grands viaducs de 271 et 360 m et deux tunnels (Escó et Menazos), 2 passages supérieurs, 3 passages de faune et 4 inférieurs). Un de ces derniers assurera la continuité du chemin de Saint-Jacques.

Le montant des travaux, attribués à l’entreprise Vías y Construcciones, est de 50,93 millions d’euros, à quoi s’ajoutent trois millions pour les coûts de rédaction du projet, le contrôle et la surveillance, les expropriations et la protection du patrimoine historique.

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