Le collectif a effectué un blocage anti-camions mardi soir à Accous.
Nouvelle action pour le collectif qui demande l’interdiction immédiate du transport de matières dangereuses et à terme l’interdiction de circulation des poids lourds dans la vallée.
Nouveau blocage anti-camions mardi soir au rond-point d’Accous pendant 2 heures. L’occasion d’un nouveau face-à-face avec la gendarmerie, avec un échange très respectueux sur «dites-nous ce que l’on a le droit de faire».
Les manifestants se sont vus rappeler qu’ils avaient le droit de diffuser les tracts et de faire signer la pétition, mais pas d’arrêter totalement la circulation, et qu’en septembre dernier, ce n’était qu’une tolérance. Mais quand il a été demandé plus fermement après 20 mn de blocage de libérer la route, une voix s’est fait entendre pour rappeler qu’il ne pouvait y avoir deux poids, deux mesures après le blocage des anti-ours à Sarrance !
La manifestation s’est poursuivie jusqu’à 20 h tranquillement avec une soixantaine de participants mobilisés.
Dans le même temps, les camions qui montaient en vallée étaient arrêtés au rond-point d’Aspe à Gurmençon par la gendarmerie. C’était l’occasion d’aller à la rencontre des chauffeurs pour une militante, de diffuser le tract, et de parler des raisons du blocage. Pour certains routiers, cela a permis d’exprimer leur inquiétude sur la RN134 et leur préférence pour un passage par Hendaye.
Une demande au préfet
Pour le collectif, la campagne de signature de la pétition se poursuit dans les villages et, après avoir remis mardi un courrier d’information sur le mouvement au député François Ruffin à Mourenx, c’est au préfet des Pyrénées-Atlantiques qu’il va s’adresser dans les prochains jours pour demander l’interdiction immédiate du transport de matières dangereuses dans la vallée et à terme l’interdiction de toute circulation de poids lourds dans la vallée, hors desserte locale.