Le texte, approuvé lundi en Conseil municipal, englobe à la fois la question ferroviaire et l’élargissement de la sortie nord de la Ville, dite du Caloy.

« Le Sud-Ouest est un grand oublié en matière d’infrastructures de transport. La ville de Mont de Marsan et son agglomération souffrent d’enclavement. Cette situation est préjudiciable pour le développement économique et pour l’emploi. Cela nuit à l’attractivité de la ville-préfecture des Landes… »

Ainsi débute un long vœu municipal, approuvé lundi par le Conseil montois. Concernant le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest, et alors que le Conseil d’orientation des infrastructures (COI) conseille au gouvernement de privilégier la réalisation de la seule branche Bordeaux-Toulouse, et de considérer la construction du tronçon Bordeaux-Dax-Hendaye en dernière priorité (réalisation éventuelle prévue à partir de 2028), Charles Dayot y exprime ses « réserves » et même son « désaccord » vis-à-vis des préconisations du rapport Spinetta.

« La LGV est une priorité pour les élus locaux du territoire. La décision de ne pas réaliser ou de reporter à une date hypothétique trop lointaine ce tronçon nous prive d’une solution rapide et efficace pour réduire la présence de très nombreux convois de camions en provenance du Nord-Est de l’Europe sur nos grands axes routiers », est-il aussi écrit.

L’électrification entre Mont-de-Marsan et Bordeaux

« Le Conseil municipal de Mont de Marsan souhaite en complément, mais aussi indépendamment, du projet LGV, que la ligne Mont-de-Marsan – Bordeaux fasse l’objet d’une attention toute particulière. Une électrisation de la voie entre Morcenx et Mont-de-Marsan doit être envisagée […] pour des considérations environnementales, économiques et pour le confort de l’usager », ajoute le maire en précisant qu’« il n’est pas acceptable que ce trajet soit presque aussi long que celui qui relie Bordeaux à Paris ».

Élargissant ce vœu au cadre général de l’aménagement du territoire et de la sécurisation des voies de circulation routière, les Montois appellent dans le même courrier le Conseil départemental à « réaliser au plus vite les travaux d’élargissement et de modernisation prévus sur la portion de route située entre les ronds point du Sdis (Mont-de-Marsan) et du Caloy (Saint-Avit), reliant Mont-de-Marsan à l’A65 ». Un ajout de trop pour trois élus d’opposition. Qui se sont abstenus.