HERALDO DE ARAGON
15/10/2019
RUBÉN DARÍO NÚÑEZ
Raccordement du nouveau tronçon d’autovía sur la route conventionnelle (N-230) à Lanave. / Pablo Segura
« L’ouverture de nouveaux tronçons d’autovía est toujours un fait positif. Le problème est que d’autres restent en souffrance, il faut entrer et sortir à plusieurs reprises, de sorte que le trafic ne s’améliorera pas tant qu’il subsistera des goulots d’étranglement ». Telle est l’opinion sur la mise à quatre voies du col de Monrepós de Luis Laporta, le président de la Fédération Patronale des Transports de Huesca, un des organismes les plus pénalisés par ces 13 années de chantiers, et qui profiteront le plus de la fin des travaux.
Laporta applaudit à la nouvelle configuration du col de Monrepós, mais il signale le danger que représentent les fortes pentes du col (jusqu’à 7%), « même si les systèmes de freinage des camions sont en progrès, il faut être très prudent car les pentes à la descente sont plus fortes qu’avant ».
Il pense que les chantiers en attente jusqu’à Jaca pourraient accélérer ces prochaines années, et espère qu’il ne faudra pas attendre aussi longtemps qu’au col de Monrepós. « Le relief est plus facile dans ce secteur et si les politiques mettent la main à la pâte, ce sera plus rapide ».
De toutes façons, il n’oublie pas de revendiquer que la France agisse aussi sur ses routes pour que la A-23 puisse enfin devenir un axe de communication international. « Notre côté sera bien aménagé, mais le côté français restera inchangé. Je ne sais pas combien de temps il faudra se battre pour obtenir une route décente de l’autre côté », dénonce Luis Laporta.
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