L’ours, le loup et les services publics au coeur des priorités du sous-préfet d’Oloron

Jan 17, 2019 | Divers, Presse française

Sur le dossier du loup, le sous-préfet veut nouer le dialogue avec agriculteurs et élus.

G.B
Par Gildas boënnec, publié le .

Christophe Pécate a notamment annoncé une réflexion sur les services publics dans le département, et « en particulier dans la vallée d’Aspe ».

Le sous-préfet d’Oloron Christophe Pécate a conduit sa toute première cérémonie de vœux à l’espace Jéliote devant les élus du territoire, ce mercredi.

Le représentant de l’État a d’abord résumé les faits marquants de l’année 2018, évoquant « la réintroduction d’ourses et l’apparition inattendue d’un loup hybride », mais aussi « les intempéries de juin 2018, qui ont inondé plusieurs communes de la vallée d’Ossau et du Béarn des gaves », saluant au passage la « gestion remarquable » de son prédecesseur, Nathalie Gay-Sabourdy.

« Parce que l’avenir se construit en partant du terrain, je multiplierai en 2019 mes déplacements sur le territoire », a annoncé Christophe Pécate : « j’irai partout où les femmes et hommes construisent des initiatives ». Il a rappelé que « l’État doit avoir le rôle d’un facilitateur, qui aide à faire éclore les projets et leur apporte les garanties dont ils ont besoin ».

Le sous-préfet d’Oloron a annoncé aux nombreux élus aspois présents « le maintien de la trésorerie de Bedous », ce qui a immédiatement provoqué une salve d’applaudissements au cœur de l’espace Jéliote. « Dans les semaines qui viennent, nous engagerons une réflexion sur les services publics dans le département, et en particulier dans la vallée d’Aspe. Ça sera l’occasion de réévaluer les besoins et le maillage des services publics ».

Faire face au retour du loup

Christophe Pécate a également fait mention de la situation de l’agro-pastoralisme, « qui se trouve confronté au retour du loup hybride. Le travail à travers la prise d’arrêtés de tirs de défense doit se poursuivre, pour associer tous les acteurs, en créant des brigades d’alerte et en prévoyant des modalités d’actions qui respectent la loi et protègent les exploitations. L’esprit d’écoute et de collaboration qui doit présider à l’ensemble de ces travaux doit permettre de nouer un dialogue et une confiance avec les usagers du territoire, en particulier les agriculteurs et les élus ».

Le dossier de l’ours a enfin été évoqué : « L’évaluation de leur réintroduction et la mise en œuvre des conditions de la cohabitation avec les activités de l’agropastoralisme seront également au cœur de notre collaboration ».

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