HERALDO DE ARAGON
Chus García
11/9/2024
L’industrie alimentaire aragonaise vit avec une grande préoccupation depuis la perte de communication avec la France par les passages frontaliers du Somport et de Bielsa.
C’est ce qu’a manifesté ce mercredi l’Association des Industries Alimentaires d’Aragón, qui a exprimé l’inquiétude du secteur devant les préjudices opérationnels et économiques provoqués par cette situation. Villamayor a déclaré particulièrement préoccupantes les informations données par les autorités françaises qui ont averti que les dégâts sont tels que le délai pour les réparer sera d’au moins six mois. « C’est un délai intolérable pour les entreprises de notre secteur », a déclaré Villamayor, qui a annoncé que l’AIAA sollicitera l’intervention du Gouvernement d’Aragón et du Gouvernement espagnol pour activer au maximum possible la réouverture de ces passages.
Dans l’intervalle, les entreprises agroalimentaires se sont vues obligées de dérouter les transports de matières premières vers Irún et La Junquera, ou de passer par la Navarre. Cela représente une hausse des coûts, a souligné le président de l’organisation qui les représente, de sorte que maintenir cette alternative durant plusieurs mois « aura un fort impact sur l’économie du secteur ».
Face à la situation, Villamayor a remis sur la table une des principales revendications de l’association, l’amélioration des connexions avec le pays voisin. « En ce moment, avec toutes les voies de communication routières avec la France fermées aux camions, l’impérieuse nécessité d’améliorer les liaisons avec la France est démontrée, tant par la route que par fer » ajoute le président de l’AIAA, qui insiste également sur la nécessité du rétablissement du Canfranc à court terme et de la traversée centrale des Pyrénées à moyen terme.
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