Liaison Oloron – Canfranc : l’Espagne s’engage, Rousset veut

Déc 4, 2017 | Ferroviaire, Presse française, Relations transfrontalières

Liaison Oloron - Canfranc : l’Espagne s’engage, Rousset veut « accélérer »Le président de la Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset et Javier Lamban, son homologue de l’Aragon, viennent de signer la convention visant à financer les études et les travaux pour « le rétablissement des liaisons manquantes entre la France et l’Espagne ».

© G. Cayron

 

Par Gérard Cayron, publié le , modifié .

Aquitains et Aragonais se sont engagés à rétablir « les liaisons manquantes » avant une réouverture de la ligne. Etudes et travaux dureront encore au moins six ans.

Journée historique ? L’avenir le dira. Toujours est-il que, ce vendredi, à Canfranc – où il a fallu convoquer les chasse-neige pour permettre qu’élus français et espagnols se retrouvent…

500 000 voyageurs et 1,5 million de tonnes de fret espérés

Dans le dossier de presse remis ce vendredi à Canfranc, la Région Nouvelle-Aquitaine confirme les prévisions de trafic déjà communiquées, et à propos desquelles les opposants à la réouverture font part de sérieuses réserves. Qu’en est-il exactement ? Selon la collectivité, donc, 1,5 million de tonnes de fret pourraient, chaque année, emprunter cette voie et donc concrétiser une connexion économique avec l’importante plateforme existant à Saragosse. On parle là d’activités touchant aux secteurs du marché céréalier, de la chimie, de l’automobile, etc.

Côté voyageurs, un demi-million de personnes sont espérées annuellement, dont 400 000 voyageurs « locaux » constitués pour les deux tiers de ressortissants français. Le trafic dit international générerait 100 000 voyages chaque année sur un trajet susceptible de s’effectuer en moins de 4 heures 30. Une fréquence de 17 allers, et autant de retours, est prévue chaque jour. L’ensemble de la ligne, de Pau à Saragosse, serait « couvert » quotidiennement par 4 allers-retours pour les voyageurs.

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