HERALDO DE ARAGON
5/5/2021
EFE. MADRID
L’Exécutif prévoit de mettre en place en 2024 un système de paiement de l’usage des routes nationales, qui pourrait être étendu à l’ensemble du réseau routier, et il recherche un accord social et politique, selon le Plan de Récupération, Transformation et Résilience.
L’Exécutif estime que, selon l’expérience internationale, 2 à 3 ans sont le temps minimum nécessaire pour mettre en place la règlementation et pour implanter le système de paiement des usagers au niveau national.
Selon le document, cette mesure ferait partie de la Loi de Mobilité et de Financement du Transport, par laquelle le Gouvernement veut introduire en Espagne le principe « pollueur payeur » et « qui utilise paie ».
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L’introduction d’un système d’encaissement garantissant les fonds nécessaires à la maintenance du réseau national sera négociée avec les transporteurs professionnels afin de trouver un accord, ainsi qu’avec les communautés autonomes et autres administrations.
Les particuliers seront également concernés, de sorte qu’une campagne de sensibilisation à la nécessité de cette mesure sera réalisée d’ici à 2024. L’Exécutif s’attend à une réaction négative de la population au début, et opte pour des tarifs accessibles, échelonnés et progressifs.
Il prévoit aussi des réductions ou bonifications pour les plus défavorisés et pour les usagers réguliers sur certains tronçons.
Actuellement, le réseau national dépasse 26.466 km d’extension, dont 12.000 à grande capacité, le plus étendu d’Europe.
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Avec ces péages sur les autovías, on va se doter d’un mécanisme garantissant l’équilibre financier, introduire des incitations aux véhicules les plus soutenables et efficients et internaliser les coûts externes liés à l’impact environnemental (pollution, bruit, occupation de l’espace), congestion, maintenance des infrastructures.