DIARIO ESTRATEGIA (journal économique du Chili, NdT)
29 octobre 2024
Europa Press | 23 octobre 2024
Le président du Gouvernement, Pedro Sánchez, et le premier ministre du Portugal, Luis Montenegro, ont adressé une nouvelle lettre au Gouvernement français pour lui demander d’accélérer la nouvelle infrastructure ferroviaire transfrontalière des couloirs Atlantique et Méditerranée.
A l‘occasion du XXXV e sommet hispano-portugais, qui s’est tenu ce mercredi dans la localité portugaise de Faro, le ministre des Transports et de la Mobilité Soutenable, Óscar Puente, a également convenu avec son homologue portugais, Miguel Pinto Luz, d’informer les institutions européennes de l’envoi de cette lettre au premier ministre français, Michel Barnier.
Lors du dernier sommet entre l’Espagne et le Portugal, en mars 2023, les deux gouvernements avaient convenu d’adresser une lettre à Bruxelles pour faire pression sur la France pour accélérer le Couloir Méditerranéen, après que ce pays ait retardé ses liaisons transfrontalières avec l’Espagne bien après 2030, date limite fixée par Bruxelles.
« C’est essentiel pour mettre en valeur nos importants investissements, et absorber la hausse du trafic qui va résulter des chantiers prévus au Portugal et en Espagne, et pour contribuer aux objectifs de décarbonation de l’Union Européenne », précise Puente.
Cependant, et bien que Sanchez ait confirmé l’engagement de l’Espagne à achever la LGV Madrid – Lisbonne en 2030, le Portugal non seulement n’a pas relégué cette infrastructure au second plan, mais il a affirmé que sa priorité est la connexion Lisbonne-Porto-Vigo.
L’engagement des deux pays sur cette ligne est de l’achever en 2032 et c’est la priorité du Portugal, de sorte que le Madrid-Lisbonne pourrait être retardé au-delà de cette date, alors même que la partie espagnole serait terminée en 2030.
« L’engagement du Gouvernement espagnol sur la LGV Madrid-Lisbonne est 2030, mais j’insiste, c’est un engagement de l’Espagne et c’est l’horizon sur lequel nous travaillons », a dit Sanchez, soulignant qu’il ne s’agit que d‘une promesse de la partie espagnole, ce qui permettrait de tenir la date fixée par l’Europe, mais ne tient pas compte d’éventuels retards de la France ou du Portugal.
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