DIARIO DEL ALTO ARAGON
Nacho Prádanos
18/10/2024
Un mois et demi après la fermeture de la RN-134 au-delà du Somport à la suite d’un éboulement, interrompant les relations commerciales et sociales entre la France et l’Aragón, des voix s’élèvent de part et d’autre de la frontière pour demander d’étendre les mesures adoptées pour pallier les conséquences des tempêtes.
Le Gouvernement français a autorisé le passage de convois de camions il y a deux semaines, mais uniquement pour le transport d’animaux vivants, de paille et de fourrages. Le maire de Sallent de Gállego, Jesús Gericó, a indiqué ce vendredi qu’il serait “très important d’autoriser le passage de maïs”, surtout pour (la province de) Huesca car les transporteurs sont obligés de faire un détour de 300 kilomètres pour alimenter leurs clients, principalement les minoteries.
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De même, Santiago Fábregas, coordinateur des projets du Groupement de Coopération des Pyrénées et du passage du Pourtalet, souligne le caractère sinueux de la route, particulièrement côté français, qui “limite considérablement la topologie du transport”, qui est habitué au transport de fourrage. Il rappelle le glissement de terrains de l’an dernier au Pourtalet, et demande de maintenir les conditions de sécurité aux passages frontaliers.
De son côté, Daniel Pugès, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de la Région Occitanie, indique que les gouvernements français, espagnol et européen doivent agir rapidement. “Quand la nature se rebelle, elle reprend ses territoires. Les camions doivent aujourd’hui aller plus loin, et les entreprises qui pratiquent des échanges ne peuvent plus passer. Il est important que la route soit réparée dans les plus brefs délais. Nous avons entendu que les travaux seraient terminés en février, mais si cela pouvait être avancé, ce serait préférable pour le développement des localités et des habitants”.