Les Rives du Gave de Pau privilégiées pour accueillir l’Ecole des métiers du sport

Jan 24, 2018 | Economie, Presse française

Les Rives du Gave de Pau privilégiées pour accueillir l'Ecole des métiers du sport
Le CNPC va quitter son site de Lescar d’ici fin 2020.

© Jean-Philippe Gionnet
PAR PIERRE-OLIVIER JULIEN, PUBLIÉ LE , MODIFIÉ .

Le CNPC quittera Lescar d’ici fin 2020. Le futur quartier palois est privilégié pour l’accueillir. Mais l’idée de bâtir à côté de l’ESC n’est pas encore écartée.

Tous les regards se tournent vers le futur quartier des Rives du Gave. Après la CPAM, qui pourrait y déménager son siège (notre édition du 8 janvier), c’est la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Pau-Béarn qui travaille un projet pour y implanter le CNPC, son école des métiers du sport. « Cela a du sens. Près du stade d’eaux-vives, l’établissement se retrouverait ainsi dans un environnement sportif » nous confirme le président de la CCI Didier Laporte.

En octobre dernier, le dirigeant avait déjà officialisé dans nos colonnes la volonté de voir le CNPC quitter son site de Lescar, « inadapté », au plus tard fin 2020. Aujourd’hui, la chambre consulaire finalise ce projet de déménagement. « La décision sera prise très vite » assure Didier Laporte. Décision, car demeurent encore sur la table deux options : construire aux Rives du Gave, site que l’on comprend en pole position dans l’esprit de la CCI ; mais aussi l’éventualité de bâtir la nouvelle école des métiers du sport à côté de l’Ecole supérieure de commerce (ESC) sur le campus universitaire. « On dispose là d’une réserve foncière de 10 000 m2, largement suffisante pour y faire quelque chose » pointe le président de la CCI, « mais ce n’est pas cette solution qui est privilégiée ».

L’ESC RESTERA SUR LE CAMPUS

Le déménagement se fera « au plus tard en 2020, ou en 2019 selon le choix retenu » précise le dirigeant qui chiffre une telle opération autour des 3,4 millions d’euros. Didier Laporte pouvait nous rappeler aussi ce mardi le contexte général pour les CCI de France, qui doivent faire face à des contraintes budgétaires, « il est certain donc qu’il faut chercher à rationaliser les actifs ».

Le nouveau bâtiment du CNPC (qui accueille 400 étudiants cette année) aurait besoin de 2 000 m2, avec une construction sur plusieurs niveaux. En revanche, Didier Laporte n’envisage aucunement de regrouper l’école des métiers du sport et l’ESC dans le quartier des Rives du Gave. « Il faut être pragmatique. Nous n’en avons pas les moyens. L’ESC demanderait une surface de 10 000 m2 en plus. J’estime également que l’école de commerce a plutôt vocation à rester sur le campus universitaire ».

En outre, le président de la CCI le réaffirme : pas question de regrouper ces deux écoles sous la même structure juridique. « Ce sont deux formations différentes, qu’il faut garder et mettre en valeur ».

La République des Pyrénées
Crédit photo : Google Maps

SIÈGE DE LA CCI RUE BARTHOU : L’UN DES TROIS BÂTIMENTS SERA VENDU

Au siège, c’est le bâtiment à droite sur la photo qui sera libéré par la CCI.
AU SIÈGE, C’EST LE BÂTIMENT À DROITE SUR LA PHOTO QUI SERA LIBÉRÉ PAR LA CCI.

CRÉDIT PHOTO : © ARCHIVES A. TORRENT

Sur le plan immobilier, la CCI a engagé un autre grand projet : la restructuration de son siège de la rue Barthou. Les candidatures pour trouver le maître d’œuvre ont été closes ce 16 janvier. Un jury pour sélectionner les trois sociétés admises à présenter un dossier se tiendra ce vendredi et celles-ci auront jusqu’en mai pour préparer leurs propositions.

« J’espère un début des travaux au premier trimestre 2019, avec livraison d’une première grosse tranche en janvier 2020. Je souhaite faire mes vœux dans les locaux de la CCI dans deux ans » sourit Didier Laporte qui organise sa cérémonie cette année au parc des expositions (ce sera lundi prochain).

Concrètement, rue Barthou, il s’agit de réorganiser les espaces du siège, pour disposer d’espaces plus grands, plus fonctionnels, et plus facilement accessibles au public et ressortissants de la chambre consulaire. « Aujourd’hui, c’est un vrai labyrinthe, du fait de l’agglomération de trois bâtiments ». Le bâtiment au n°23 – celui de droite quand on regarde la CCI – sera vendu.

Ce chantier, estimé à 3 millions d’euros, vient en tout cas clore définitivement le débat sur la présence de la Chambre consulaire en centre-ville. « On reste » tranche Didier Laporte.

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