EL PERIODICO DE ARAGON
F. V.
23/04/2018
Les derniers problèmes de trafic au col de Monrepós ont rouvert le débat sur les communications dans les Pyrénées aragonaises et leur raccordement avec le réseau national d’autovías. La polémique est à nouveau relancée sur le tracé du contournement de Jaca, où débouchent la A-23, qui vient de Saragosse via Huesca, et la A-21, qui parcourt la vallée de l’Aragon (canal de Berdún) en direction de Pampelune.
Jeudi dernier, le conseil municipal de Jaca approuvait à l’unanimité une motion demandant au ministère de Fomento d’accélérer la réalisation du contournement. Mais le texte de la motion ne faisait pas allusion au tracé, évitant d’aborder une question qui divise l’opinion publique locale.
Le point de vue dominant au conseil municipal est qu’il est urgent de doter Jaca d’un contournement évitant la traversée des poids lourds et des matières dangereuses, un type de trafic qui tend à augmenter à mesure de l’avancement des chantiers de la A-23 et de la A-21, qui arrivent aux portes de la zone urbaine.
Fomento a décidé au début des années 2000 de faire passer le contournement –de plus de 8 km- par le nord de la ville. Mais nombreux sont les habitants de la ville et les non-résidents permanents qui rejettent cette solution qui passe au ras des immeubles d’appartements dans le quartier de la gare et de l’hôpital, dont beaucoup ont été construits alors que le tracé de l’autovía était connu.
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Les opposants proposent un tracé alternatif par le sud de la ville.
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Les opposants de l’association « Jaca sin Perder el Norte » ont porté le problème en justice en présentant un recours contentieux qui a été admis par le Tribunal Supérieur de Justice de Madrid.
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Le maire de Jaca, le socialiste José Manuel Ramón, a plus d’une fois répété que le contournement nord est la moins mauvaise solution. Il maintient que l’urgence est de réaliser le contournement pour éviter le danger des poids lourds dans la traversée de la ville.
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