Periódico de Aragón
EFE
27/03/2016
Les entreprises vont d’un optimisme modéré à l’incertitude dans leurs perspectives économiques, selon le premier Indicateur de Confiance des Entreprises (ICE) d’Aragon pour 2016, mais elles font également part de nombreuses inconnues.
L’indice, élaboré par la Fondation Basilio Paraíso de la Chambre de Commerce, d’Industrie et des Services de Zaragoza en collaboration avec Ibercaja, présente la situation des entreprises à la clôture du dernier trimestre 2015 ainsi que les prévisions pour le premier trimestre 2016.
Alors que la fin du dernier exercice reflétait le retour de la confiance des entreprises, la période de janvier à mars est marquée par l’inconnue de la formation du nouveau Gouvernement après les élections législatives du 20 Décembre.
L’ICE actualise chaque trimestre l’analyse détaillée de l’opinion des entreprises d’Aragón, depuis plus de dix ans.
Le chiffre varie de +100 à -100 ; les valeurs positives correspondent à une hausse de l’activité et les négatives à une baisse.
L’ICE présente une légère hausse, à 6,5, bien qu’il existe des différences entre la confiance à fin 2015 (un indice de 13, le meilleur de la dernière décennie) et le début de 2016 (qui est à 0).
L’incertitude domine sur les perspectives économiques de cette année. Cependant le retour de la confiance au cours des derniers trimestres atteint une valeur d’ensemble (situation + perspectives) qui consolide la fin des impressions négatives.
Le secteur tertiaire présente un optimisme plus accentué que l’industrie ou le bâtiment.
L’investissement est l’indicateur de l’ICE qui se comporte le mieux, en avance sur l’emploi et le chiffre d’affaires. Près de 25 % des entreprises d’Aragon ont augmenté leurs investissements, un pourcentage voisin de celui de celles qui ont connu une baisse de leur CA.
L’emploi reste très stable, avec plus de 65 % au même niveau qu’aux trimestres antérieurs. Seules 5,7% sont en baisse.
Les perspectives pour le premier trimestre soulignent l’incertitude des entreprises : celles qui investissent sont moitié moins nombreuses (11,3 %) et celles qui prévoient une hausse de leur CA passent de 34,6 % à 22 %. L’emploi reste stable dans 70 % des cas.
La faiblesse de la demande reste le principal facteur : 80,5 % des entreprises le signalent.
Viennent ensuite le renforcement de la concurrence (37,1 %) et les difficultés de financement ou de trésorerie (19,5 %).