El Periódico de Aragón
EFE 30/12/2015
Les Chambres de Commerce et d’Industrie aragonaises rappellent aujourd’hui que, si l’Aragon ne dispose pas d’un réseau de routes et de voies ferrées du XXIe siècle, la compétitivité de ses entreprises et l’aménagement de son territoire s’en trouveront pénalisés dans un proche avenir.
Les entreprises aragonaises ont lancé cet avertissement lors de la dernière réunion de la Commission de Logistique, Transport et Infrastructures du Conseil Aragonais des Chambres de Commerce et d’Industrie, demandant « un effort d’investissement très important ».
La logistique est un des secteurs les plus dynamiques de l’économie régionale, grâce à la présence de grandes plateformes et d’entreprises leaders, (—).
Mais les infrastructures de transport sont un des axes essentiels et indispensables de la logistique, et celles de l’Aragón « en sont restées au XXe siècle, de sorte qu’un effort d’investissement est nécessaire « , regrette le communiqué de l’organisme.
L’Aragón est une région frontalière, mais ses liaisons routières et ferroviaires nécessitent une forte amélioration, et des projets comme la réouverture de la ligne Zaragoza-Canfranc-Pau ou la Traversée Centrale des Pyrénées « n’ont toujours aucun échéancier clair, concret et précis ».
De même, plusieurs autovías attendent toujours d’être terminées, comme l’A-23 (Teruel- Zaragoza- Huesca); l’A-21 (Pamplona – Jaca) ; l’A-22 (Huesca-Lérida) et la Daroca-Calatayud-Soria.
La liaison entre Madrid et Teruel est toujours en attente et les problèmes de la N-II et la N-232, des routes à grand trafic et forte sinistralité, doivent être résolus.
Les liaisons ferroviaires ont également un déficit significatif, en particulier le couloir Océan-Méditerranée ou la mise à l’écartement européen des voies aragonaises.