El Periódico de Aragón
J. HERAS PASTOR
16/04/2021
Presque 200 camions/jour circulent entre Saragosse et le Port d’Algésiras dans chaque sens. 20% de ce trafic de marchandises qui passe aujourd’hui par la route pourra prendre le train à partir de 2023 quand sera réalisée l’autoroute ferroviaire (ferroutage) qui reliera la plateforme logistique Plaza au terminal maritime andalous –porte d’entrée de l’Afrique–, via la branche centrale qui passe par Madrid, Cordoue et Antequera. Le projet, qui est appelé à révolutionner le transport de biens en Espagne, représente un investissement de 100 millions d’euros en première phase. Il permettra de réduire fortement les émissions de CO2 que génère l’important flux de fret qui passe par ce couloir, accaparé principalement par l’industrie automobile, l’agroalimentaire et le textile.
Cette annonce a été faite ce vendredi par la présidente d’Adif, Isabel Pardo de Vera, et le ministre des Transports, José Luis Ábalos, dans une journée organisée à Saragosse par le Gouvernement d’Aragon, qui travaille depuis 2016 au lancement de cette initiative logistique sous l’impulsion du gouvernement d’Andalousie. Le soutien du Gouvernement central permettra l’adaptation de l’actuel itinéraire de la voie à ce type de transport intermodal, qui représente une opportunité pour le commerce extérieur de l’Aragón vers les marchés africains et européens.
-/-
L’essentiel des travaux portera sur les limitations de gabarits des tunnels, passages supérieurs et gares pour la circulation de ces trains.
-/-