HERALDO DE ARAGON
V. Millán
Saragosse
20/12/2017
Les poids lourds qui vont de Saragosse au Pays Basque ont depuis le 2 décembre l’obligation de quitter la N-232 (Saragosse – Pays Basque) dans la traversée de La Rioja et de passer par l’autoroute à péage AP-68. Au total, 155 kilomètres entre Zambrana (Alava) et Tudela (Navarre), qui sont bonifiés à 75% du péage, sous peine d’une amende de plus de 500 euros s’ils sont pris sur la nationale.
Cette mesure drastique prise par le gouvernement de la Rioja et par le ministère de Fomento, est semblable à celle que le gouvernement central a envisagé l’hiver dernier avec le gouvernement d’Aragon, afin de dévier le trafic poids lourds et réduire les risques d’accidents sur la N-II et la N-232, deux des routes les plus accidentogènes de la région, et dont la mise à quatre voies ne séduit guère les automobilistes et les transporteurs en raison de son coût.
Le gouvernement d’Aragon demande un effort supplémentaire pour une prise en charge en totalité du péage des poids lourds, chose que Fomento refuse jusqu’à présent.
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Cependant, la déviation obligatoire vers l’autoroute à péage dans La Rioja a rouvert le débat entre les transporteurs sur la façon d’aborder le problème posé par un trafic poids lourds en hausse, qui nécessite de prendre des mesures pour réduire les risques d’accidents.
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11.000 camions sur la N-232 et la N-2 pour seulement 3.200 sur les autoroutes à péage
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Selon les dernières données de Fomento correspondant à 2016, les sections les plus accidentogènes de la N-232 supportent 6.300 camions/jour, soit presque 54% du trafic de cette route. De son côté, la N-2 vers Barcelone supporte 5.150 camions/jour en moyenne. Sur ces deux routes, qui attendent toujours leur mise à quatre voies et qui sont parmi les plus critiques d’Aragón, le trafic PL a augmenté de presque 700 camions/jour sur la première et 150 sur celle qui va vers la Catalogne depuis 2012, lorsque la crise économique a frappé le transport comme tous les secteurs.
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Sur les autoroutes aragonaises également, le trafic PL est à la hausse malgré les incertitudes sur les bonifications. Une moyenne de 1.850 camions/jour circulent sur certains tronçons de l’AP-2 (partie à péage de l’autoroute Madrid – Barcelone), et jusqu’à 2.500 sur la section totalement exonérée entre Alfajarín et Pina. Sur l’AP-68, le trafic est de plus de 1.350 camions. Sur ces deux routes le trafic monte de 5 à 10% selon les sections par rapport aux dernières années, mais il reste jusqu’à cinq fois inférieur à celui des routes parallèles gratuites.
Les poids lourds qui vont de Saragosse au Pays Basque ont depuis le 2 décembre l’obligation de quitter la N-232 (Saragosse – Pays Basque) dans la traversée de La Rioja et de passer par l’autoroute à péage AP-68. Au total, 155 kilomètres entre Zambrana (Alava) et Tudela (Navarre), qui sont bonifiés à 75% du péage, sous peine d’une amende de plus de 500 euros s’ils sont pris sur la nationale.
Cette mesure drastique prise par le gouvernement de la Rioja et par le ministère de Fomento, est semblable à celle que le gouvernement central a envisagé l’hiver dernier avec le gouvernement d’Aragon, afin de dévier le trafic poids lourds et réduire les risques d’accidents sur la N-II et la N-232, deux des routes les plus accidentogènes de la région, et dont la mise à quatre voies ne séduit guère les automobilistes et les transporteurs en raison de son coût.
Le gouvernement d’Aragon demande un effort supplémentaire pour une prise en charge en totalité du péage des poids lourds, chose que Fomento refuse jusqu’à présent.
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Cependant, la déviation obligatoire vers l’autoroute à péage dans La Rioja a rouvert le débat entre les transporteurs sur la façon d’aborder le problème posé par un trafic poids lourds en hausse, qui nécessite de prendre des mesures pour réduire les risques d’accidents.
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11.000 camions sur la N-232 et la N-2 pour seulement 3.200 sur les autoroutes à péage
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Selon les dernières données de Fomento correspondant à 2016, les sections les plus accidentogènes de la N-232 supportent 6.300 camions/jour, soit presque 54% du trafic de cette route. De son côté, la N-2 vers Barcelone supporte 5.150 camions/jour en moyenne. Sur ces deux routes, qui attendent toujours leur mise à quatre voies et qui sont parmi les plus critiques d’Aragón, le trafic PL a augmenté de presque 700 camions/jour sur la première et 150 sur celle qui va vers la Catalogne depuis 2012, lorsque la crise économique a frappé le transport comme tous les secteurs.
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Sur les autoroutes aragonaises également, le trafic PL est à la hausse malgré les incertitudes sur les bonifications. Une moyenne de 1.850 camions/jour circulent sur certains tronçons de l’AP-2 (partie à péage de l’autoroute Madrid – Barcelone), et jusqu’à 2.500 sur la section totalement exonérée entre Alfajarín et Pina. Sur l’AP-68, le trafic est de plus de 1.350 camions. Sur ces deux routes le trafic monte de 5 à 10% selon les sections par rapport aux dernières années, mais il reste jusqu’à cinq fois inférieur à celui des routes parallèles gratuites.