El Periódico de Aragón
D. CHIC
18/01/2018
Saragosse confirme son statut de nœud logistique dans le cadre communautaire. C’est ce que semble confirmer la Commission Européenne en incluant la ville dans le couloir Atlantique le 11 janvier dernier, a annoncé hier le ministre de Fomento, Íñigo de la Serna, à l’occasion d’un déjeuner de presse organisé par le PP aragonais.
Cette décision renforce le transport de marchandises d’Irún à la capitale aragonaise via Pampelune. La Commission Européenne prend ainsi acte qu’une grande partie du trafic ferroviaire, tant en import qu’en export, passe d’ores et déjà par cette voie.
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Cette évolution présente l’avantage d’être une extension de ce tracé grâce à laquelle Pampelune comme Saragosse gagnent en visibilité et en reconnaissance en Europe en matière de fret.
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Il sera également possible de mettre en place le guichet unique et les sillons préétablis pour les trains internationaux de marchandises sur ce couloir, ce qui facilitera la gestion du trafic logistique en provenance d’autres pays européens.
Les avancées annoncées cette semaine dans la grande vitesse au Pays Basque (l’Y Basque) permettront en outre de libérer les infrastructures pour plus de trains de fret. Les villes de Badajoz, Lisbonne, Madrid et Algesiras pourront être desservies.
De la Serna précise que ce changement a été fait discrètement pour ne pas créer de faux espoirs sur les territoires concernés. La nouvelle charte de services ferroviaires a été signée également en Allemagne, en France et au Portugal. «Il n’est pas simple de modifier un couloir ferroviaire de cette importance», a-t-il dit.
Au plan financier, el ministre a redit l’importance qu’il attache au couloir Atlantique-Méditerranée. Le tronçon Saragosse-Sagunto recevra près de 335 millions d’euros dans les prochains mois.
Il a également évoqué l’avancée des études pour la réouverture de la ligne de Canfranc qui sera abordée conjointement par les administrations française et espagnole. Le projet est estimé à 14 millions. Par ailleurs 70 millions seront affectés à la rénovation de la voie entre Huesca et Canfranc.
Et bien que le Traversée Centrale des Pyrénées soit passée au second plan dans la programmation des transports de marchandises, De la Serna a annoncé l’actualisation des études dans les prochains mois. «Plus on favorisera les liaisons transfrontalières de l’Espagne, et en particulier de l’Aragón, mieux cela vaudra», a-t-il affirmé.
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