Âgé de 43 ans, le colonel Baptiste Bartoli a pris ce mardi le commandement du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques.
Sa prise de commandement à la tête du groupement de gendarmerie des Pyrénées-Atlantiques avait été décalée en raison du G7 de Biarritz. Ce mardi, la cérémonie d’installation du colonel Baptiste Bartoli à la tête des gendarmes du 64 a bien eu lieu ce mardi à la caserne Abadie à Pau, siège du groupement.
Âgé de 43 ans, marié et père de trois enfants, le colonel Bartoli a déjà officié par le passé à la tête de la compagnie de gendarmerie départementale d’Angoulême (Charente), de 2008 à 2011. Il arrive de l’Etat-major de la direction générale de la gendarmerie, où il était en poste à la Direction des opérations et de l’emploi à Issy-les-Moulineaux, depuis 2015. Il a été nommé en 2013 au grade de chevalier de l’Ordre national du mérite.
Trop de tués sur les routes du département
Petite fantaisie lors de la cérémonie, une remise des fanions aux commandants des quatre compagnies qui composent le groupement (Pau, Bayonne, Oloron, Orthez) et à l’Escadron départemental de sécurité routière (EDSR), qui a permis aux invités, corps constitués et élus, de mettre des noms sur des grades et des visages.
Le colonel Baptiste Bartoli est à la tête de 661 militaires d’active et 290 réservistes, sans compter les personnels civils. Dans son discours, il a pointé deux priorités pour le groupement : la sécurité routière et la coopération avec l’Espagne. Pour le premier, il déplore que le département dénombre « plus de morts en deux mois d’été que durant les six premiers mois de l’année ». On déplorait 10 tués sur les routes des Pyrénées-Atlantiques au 1er juillet 2019. Au 1er septembre, le dramatique décompte atteignait les 25 morts.