DIARIO DEL ALTO ARAGON
Edito
5/03/2025
Chaque fois qu’une motion relative à la réouverture du Canfranc ou au lancement de la TCP est abordée au parlement, il y a des moments où on croirait qu’on se répète depuis des années. Ce qui change, c’est qui accuse qui, ou qui soutient et qui se démarque, selon la couleur politique du moment dans les institutions concernées. La seule chose qui varie, et qui ramène aux réalités, ce sont les acteurs du différent et les dates annoncées. Une fois passée l’impression de déjà vu, il est important de revenir au présent et de regarder vers l’avenir pour travailler ensemble à la réouverture du Canfranc avant 2040 et obtenir que la Traversée Centrale des Pyrénées soit inscrite en 2025 dans les Réseaux Transeuropéens de Transport, tout comme la réalisation du Couloir Atlantique-Méditerranée.
L’Aragón nécessite la connexion ferroviaire avec l’Europe, et pas seulement à travers le Canfranc, mais aussi avec un grand couloir qui traverse le Pyrénées et qui permette un transport de marchandises plus soutenable, comme l’exige l’Union. Mais, au-delà du fond, sur lequel tous semblent d’accord, comme on a pu le voir lors de la récente visite organisée par les eurodéputés aragonais, le populaire Borja Giménez et la socialiste Rosa Serrano, le problème porte sur la forme et c’est ce qui a opposé hier populaires et socialistes au Sénat. Huesca a besoin d’une réponse claire pour obtenir ces infrastructures qui marqueront sans nul doute l’avenir de la province.