HERALDO DE ARAGON
Rubén Darío Núñez
9/9/2024
Il y a 20 ans était posée la première pierre de l’A-21, baptisée autovía des Pyrénées, pour relier les axes atlantique et méditerranéen, au nord de l’Ebre. Et si la Navarre a fait sa part de la tâche en temps et en heure, la construction des 46 kilomètres qui traversent sa communauté, en Aragón la réalisation des 27km se fait attendre et on n’en voit pas le bout avant au moins 2030, dix ans au-delà du délai prévu pour mettre à quatre voies les 103 kilomètres entre Jaca et Pampelune. Une preuve évidente du manque de volonté des Gouvernements tant du PSOE que du PP en ces deux décennies.
Sur la partie aragonaise, l’autovía a avancé par à-coups et seuls 30 kilomètres sont ouverts.
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Dans l’intervalle, la Navarre a terminé en 2012 sa partie, (—), après en avoir assumé directement la charge financière à l’aide d’un péage sans barrière.
La semaine dernière, le secrétaire d’Etat aux Transports, José Antonio Santano, annonçait durant une réunion avec le ministre régional de Cohésion Territoriale de Navarre, Óscar Chivite, que le tronçon Sigüés-Tiermas, de 6,6 kilomètres, serait terminé au premier trimestre de 2025. Presque sept semaines auront passé depuis l’adjudication des travaux, plus du double du délai prévu. Le budget a également explosé de 51 à 68 millions.
Cependant, Santano n’a précisé aucune avancée sur les deux autres sections qui restent à réaliser en Aragón, indiquant seulement que « dès que les disponibilités budgétaires le permettront », les travaux de connexion de l’A-21 avec l’A-23, incluant le contournement de Jaca (8 kilomètres), et le projet de Puente La Reina-Fago (11,6) sera actualisé. Entre les deux, cela représente un investissement de 200 millions d’euros. Le retard accumulé provoque de continuels bouchons, particulièrement en période d’affluence touristique vers les Pyrénées.
Après des années de litiges avec l’association Jaca Sin Perder el Norte –qui s’oppose au tracé du contournement–, le Gouvernement central a enfin réservé dans le budget de l’Etat de 2023 une ligne de 2,5 millions pour lancer l’appel d’offres pour les travaux, dont le coût total est estimé à 115, mais rien n’a été dépensé.
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