EL DIARIO DEL ALTO ARAGON
10/9/2021
D.A.
Le Président de l’Aragón, Javier Lambán, a tenu ce jeudi une réunion avec la ministre des Transports, de la Mobilité et de l’Urbanisme, Raquel Sánchez, en présence également de la Secrétaire d’Etat Isabel Pardo de Vera, ex-présidente d’Adif.
« Satisfait de la poursuite des projets lancés par José Luis Ábalos, le prédécesseur de l’actuelle ministre, et avec la conviction que tous les ministères du Gouvernement de Pedro Sánchez prennent au sérieux les priorités de l’Aragón », Lambán a passé en revue les points principaux, dont le Couloir Atlantique-Méditerranée, Canfranc et l’autoroute ferroviaire Saragosse-Algésiras, qui deviennent des objectifs de l’Etat. En particulier le dernier point a pris une nouvelle importance lors de la réunion, car l’autoroute ferroviaire Saragosse-Algésiras est essentielle, « tant pour l’Espagne que pour l’Aragón car elle renforce encore notre potentiel logistique » et, selon les déclarations des responsables du ministère à Javier Lambán, « le projet a le vent en poupe ».
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L’autoroute ferroviaire, qui consiste à mettre les camions sur les trains pour traverser la péninsule, permet d’éliminer les émissions de CO2, ce qui est une priorité et une urgence pour le Ministère. Lambán a expliqué au terme de la réunion que le projet sera soumis aux mêmes délais que la gestion des fonds européens MRR, « et devra donc respecter un délai maximum de 3 à 4 ans ».
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Ferroutage
Le thème de la suppression des trains a également été abordé. Lambán a rappelé que le Gouvernement central a proposé la substitution des trains non rentables par des services à la carte avec d’autres moyens, comme les autobus. L’actuelle équipe ministérielle va étendre ce même objectif à l’échelon de l’Espagne.
La première autoroute ferroviaire espagnole reliera Plaza au port d’Algésiras d’ici à deux ans, après un investissement estimé à cent millions d’euros. Ce projet ambitieux consiste à utiliser le couloir central ferroviaire à écartement ibérique, sous-utilisé depuis l’arrivée de la grande vitesse, pour mettre sur le train une partie des milliers de camions qui traversent journellement la péninsule, ce qu’on appelle techniquement « ferroutage ».