L’Aragon présente l’autoroute ferroviaire Algesiras-Saragosse le 16 avril

Avr 10, 2021 | Ferroviaire, Presse espagnole

EL PERIÓDICO DE ARAGÓN

R. BARCELÓ

10/04/2021

 

L’Aragon tisse peu à peu sa toile logistique dans le but de devenir un passage obligé pour le transport de marchandises. Le nouveau jalon, qui sera présenté vendredi prochain 16 avril, sera l’autoroute ferroviaire entre Algesiras et Saragosse, à l’occasion d’un événement auquel assisteront le Ministre de Fomento, José Luis Ábalos, la présidente d’Adif, Isabel Pardo de Vera, la ministre régionale de  Fomento, Infrastructures et Aménagement du Territoire d’Andalousie, Marifrán Carazo, et le président de l’Autorité Portuaire de Algesiras, Gerardo Landaluce.

Le projet d’autoroute ferroviaire est né en 2017 dans un accord signé entre les présidents d’Andalousie, Susana Díaz, et d’Aragón, Javier Lambán. Cet accord définissait une stratégie commune pour demander au Gouvernement central d’investir dans le développement et la mise en service des couloirs ferroviaires inclus dans le réseau de base Transeuropéen de Transport de Marchandises de l’UE, en particulier la branche centrale du couloir ferroviaire central (Algesiras-Antequera-Madrid-Saragosse et Tarragone). C’est aujourd’hui une réalité.

Le gouvernement d’Aragon a posé la première pierre de cet ouvrage avec l’élaboration d’une étude économique, réalisée par Aragón Plataforma Logística (APL) sur les différents trajets possibles. L’étude a été bien accueillie par le gestionnaire d’infrastructures ferroviaires et aujourd’hui il semble tenir la corde.

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Notre journal a publié le 29 mars l’information que le terminal de conteneurs du Centre Logistique Ferroviaire (CLF) d’Adif dans la Plateforme Logistique de Saragosse (Plaza), qu’exploite le géant chinois Cosco Shipping à travers sa filiale CSP Iberian Zaragoza Rail Terminal (CSPZ), est prêt à offrir des services de ferroutage permettant le transport de camions sur train.

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L’intérêt de ce trajet est de réduire le coût de 20% par rapport à la route, le risque d’accidents et les émissions de CO2 (95% de moins). Il offre en outre une alternative au trafic routier de camions avec le nord du Maghreb et augmente les temps de repos des conducteurs de camions.

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