La secrétaire d’Etat, Geneviève Darrieussecq, veut peser pour « continuer à faire en sorte que ces projets soient réalisables, quitte à les décaler dans le temps »

« Ma position sur la LGV n’a pas changé… » Deux jours après la remise du rapport Duron et au lendemain de la publication du sondage Ipsos/ »Sud Ouest » offrant un plébiscite à des lignes à grande vitesse vers et Toulouse et Dax, la secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Armées, Geneviève Darrieussecq, confirme ce samedi qu’elle « continue de croire vraiment que l’Aquitaine et encore plus le Sud Aquitaine a besoin de nouvelles infrastructures ferroviaires ».

Dans la ligne du gouvernement Edouard Philippe, l’ex maire et conseillère départementale de Mont-de-Marsan note qu’il y a « effectivement besoin d’améliorer les transports du quotidien ». Elle pointe le « mauvais état de ce réseau », et estime qu’il est « logique de mettre le paquet ».

« Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut enterrer ces projets »

Geneviève Darrieussecq se dit aussi « totalement solidaire avec le gouvernement lorsqu’il dit que nous n’avons pas les moyens de porter toutes les infrastructures, et notamment les grandes infrastructures ». « Cela ne veut pas dire pour autant qu’il faut enterrer ces projets, et surtout pas ceux-là », marque-t-elle en expliquant vouloir « continuer à faire en sorte qu’ils soient réalisables, quitte à les décaler dans le temps ».

La Montoise s’oppose en effet au rapporteur Duron « qui dit qu’il n’est pas sûr qu’on ai besoin des lignes Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax alors que, si, on en a besoin ! », revendique-t-elle. « J’ajoute que si on fait Bordeaux-Toulouse, il faut faire Bordeaux-Dax, tout simplement car il y a un tronçon commun pousse-t-elle encore.

« A l’heure où on a besoin de diminuer les flux automobiles, il serait bien d’évoluer dans ce sens », résume Geneviève Darrieussecq. Avec les avantages d’ »ouvrir la voie au fret ferroviaire et indirectement aider à désengorger la périphérie de Bordeaux ».