La Nouvelle Aquitaine fait un pas de plus vers la réouverture du Canfranc en 2032

Déc 17, 2024 | Ferroviaire, Presse espagnole, Relations transfrontalières

PERIODICO DE ARAGON

Laura Carnicero

Zaragoza 16 DEC 2024

El presidente de Nueva Aquitania, Alain Rousset, y el presidente de Aragón, Jorge Azcón, se saludan en Oloron.

La Nouvelle Aquitaine a fait ce lundi un pas de plus vers la réouverture de la ligne internationale de Canfranc-Pau que nous souhaitons ardemment, à l’occasion de la réunion de clôture de la consultation publique préalable à la réalisation de ce tronçon ferroviaire en attente, entre Oloron et Bedous.

Le président de l’Aragón, Jorge Azcón, a apporté son soutien au projet lors de la réunion qui s’est tenue hier à Oloron, en soulignant les bénéfices « sociaux et économiques » attendus de la réouverture de la liaison internationale, « tant pour l’Espagne que pour la France ». Il a également rappelé qu’il s’agit d’un projet « soutenable », en ligne avec les objectifs de décarbonation du transport de l’Union Européenne.

Dans cette opération de consultation préalable du public, selon la presse régionale, le public n’a pas montré un spécial enthousiasme pour le projet. Le président aragonais a en conséquence insisté sur l’importance de faire de la pédagogie pour impulser un projet qui va être confronté l’an prochain à une phase clé du processus administratif en France, avec l’éventuelle déclaration d’utilité publique début 2026.

Durant son intervention devant le président Alain Rousset, et des responsables de la SNCF, Azcón a montré son ferme soutien à la réouverture de la ligne Zaragoza-Canfranc-Pau, assurant que « si nous n’avançons pas sur cette ligne internationale, nous n’atteindrons pas les objectifs fixés par Bruxelles. L’Espagne, la France et l’Union Européenne méritent cette réouverture dans les plus brefs délais ».

« Nous avons besoin de perméabiliser les Pyrénées centrales pour les voyageurs et les marchandises. Nous sommes convaincus que ce passage frontalier aura un impact économique et social sur les deux régions, Nouvelle Aquitaine et Aragón », a-t-il ajouté.

Il est persuadé que les aspects positifs de cette réactivation dépasseront largement les éventuels inconvénients, soulignant que le train est un moyen de transport soutenable, tant au plan environnemental qu’économique, qui permet le nécessaire transit des personnes et des marchandises des deux côtés de la frontière.

Et il a voulu exprimer sa gratitude pour la réalisation de cette consultation publique, soulignant que ce processus a permis aux partenaires sociaux et à la société civile de s’informer, débattre et apporter des contributions au projet, ainsi qu’à son impact sur la région.

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