PERIODICO DE ARAGON
Jorge Heras Pastor
Zaragoza 23 OCT 2024
La logistique est devenue un des principaux moteurs de l’économie aragonaise, avec un poids toujours plus important dans le PIB de la région, grâce à une croissance tant en CA qu’en nombre d’emplois. La meilleure preuve en est le cluster du secteur (Alia), qui a maintenu une croissance continue ces dernières années et atteint 170 membres (entreprises, fondations et institutions), un chiffre multiplié par quatre par rapport à 2020. C’est désormais la principale organisation sectorielle de ce type en Espagne et une des plus importantes en Europe, où elle brille à travers des projets innovants.
La vigueur de l’association, fondée il y a 14 ans, qui est devenue manifeste ce mercredi à l’occasion de la journée annuelle Alia Logistics Summit, qui a réuni plus de 550 participants à Saragosse. La journée a eu pour intervenant vedette Chema Alonso, directeur des Données (CDO) de Telefónica, qui a exposé des expériences réelles d’intelligence artificielle appliquée au monde de la logistique.
« Nous sommes plus forts que jamais, tant le cluster que le secteur », affirme Ángel Gil, gérant du groupement d’entreprises innovantes, qui a parmi ses membres d’importants opérateurs logistiques ainsi que les principaux ports du pays.
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L’objectif, ajoute-t-il, est de positionner l’Aragón comme « principale plateforme logistique du sud de l’Europe. Nous avons tous les ingrédients pour y parvenir, tant en routes qu’au niveau ferroviaire ». L’intermodalité, la croissance prévue de l’aéroport de Saragosse en fret, la disponibilité du foncier et la présence d’un écosystème de talents et de recherche sont également des atouts de la communauté pour y parvenir.
Selon Gil, le cluster est un fidèle reflet de l’ébullition que vit le secteur. « Nous vivons un moment de forte dynamique, avec une croissance continue car nous apportons de la valeur aux entreprises ». Alia travaille actuellement avec près de 100 entreprises sur des projets d’innovation, pour une valeur de 10 millions d’euros, mais le feu vert dépend encore de l’obtention de fonds publics pour leur financement.
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