La LGV Bordeaux-Dax, notre délicieuse Arlésienne
Le 01 Fév. 2018 Dernière mise à jour:
Presse Lib
Non, non, non, ce n’est pas cette fiancée fantôme, attendue sans cesse mais qui ne vient jamais. Promis-juré, qu’ils disent… et pourtant elle lui ressemble étrangement. Quant à Pau-Canfranc, c’est mort !
Bref, plus d’illusion i La grande vitesse ne sera jamais pour les Landes, jamais pour le Pays Basque, et encore moins pour le Béarn et la Bigorre qui devait bénéficier d’un mystérieux « barreau ». Certains s’en réjouissent, la plupart des entrepreneurs s’en désolent.
Les élus de la Ville Rose et de la Région Occitanie ont été incomparablement plus actifs et, du coup, Bordeaux-Toulouse semble rester sur les rails, avec même une mention « prioritaire », mais pour… 2037 (Toulouse-Agen) et bien plus tard pour l’autre tronçon (Agen-Bordeaux). D’ici là…
Oui, Bordeaux-Toulouse est prioritaire à condition de faire des aménagements lourds au Sud de Bordeaux et au Nord de Toulouse afin d’améliorer la circulation des TER, les connexions avec les réseaux de transport urbain et interurbain. A condition aussi et surtout de trouver l’argent, avec un financement dit « innovant » qui consisterait à augmenter la taxe sur les carburants, les redevances sur les poids lourds et les véhicules utilitaires. Vous avez dit « innovant » ?
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, doit trancher fin février. Mais, trancher quoi en ce qui nous concerne ? Au fait, combien nous ont coûté, à nous contribuables du bassin de l’Adour, ces études et travaux en tout genre pour nous dire : circulez y a rien à voir !
Juste un mot pour la LTPV, ligne ferroviaire à toute petite vitesse, de Oloron à Canfranc. Là, les conclusions du Conseil d’orientation des infrastructures n’y vont pas par 4 voies : pas d’intérêt ! L’Etat est invité à ne pas y mettre le moindre sou. Capito ?