EL PERIÓDICO DE ARAGÓN
CANFRANC
24/11/2017
L’imposante gare de Canfranc, autrefois internationale, érigée dans l’étroite vallée pyrénéenne de l’Aragón, a abandonné l’oubli auquel elle était condamnée depuis des décennies et elle s’enorgueillit de son train, de ses paysages et de son charme à l’occasion de la sortie d’un film de Kenneth Branagh « un crime dans l’Orient Express ».
Ce chemin de fer classique qui a inspiré Agatha Christie dans le roman, qui a depuis fait l’objet d’un long métrage, n’est pas allé cette fois jusqu’à İstanbul mais s’est arrêté en gare de Canfranc à l’occasion d’un voyage promotionnel dont ont profité près de 150 chanceux, en majorité des amoureux du train venus des quatre coins du pays. Et parmi eux, quelques dizaines de passagers en costumes de 1928, date de l’ouverture de cette ligne internationale entre l’Espagne et la France, fermée depuis 1970 et qui espère rouvrir.
C’est que ces deux lignes – l’Orient Express et le Canfranero – partagent un même halo de mystère : pour l’un, un crime dont tous les passagers sont suspects ; pour l’autre, le fait d’avoir vécu des moments les plus sombres de l’histoire récente : de nombreux espions s’y sont concentrés, elle a vu flotter la svastika et passer le tungstène espagnol que Franco fournissait à Hitler, et l’or que le Führer envoyait en récompense.
En outre, les cinémas aragonais ont organisé des campagnes de promotion de la gare pyrénéenne grâce au film ….