EL PERIÓDICO DE ARAGON
26/11/2015
Les autorités françaises vont réétudier les horaires de fermeture nocturne du tunnel transfrontalier de Bielsa afin d’essayer de les réduire pour ne pas causer préjudice économique aux habitants de la comarque du Sobrarbe. Le ministre régional de l’Aménagement du Territoire du Gouvernement aragonais, José Luis Soro, a fait cette déclaration après sa réunion à Tarbes avec la préfète des Hautes Pyrénées, Anne Gaëlle Baudoin Clerc, qui a signé en début de semaine la prolongation de la fermeture du tunnel pour trois mois, de 8h du soir à 8h du matin.
Soro s’est déclaré satisfait de l’accueil réservé à ses demandes, il a souligné que la limitation horaire pourrait être réduite dans un premier temps de 10h du soir à 6h du matin.
Il a également apprécié l’engagement de la préfète de réviser l’horaire chaque semaine, sans pouvoir dire si la restriction durera les trois mois de l’état d’urgence décrété en France après les attentats du 13 novembre à Paris.
Il a affirmé que durant la réunion, à laquelle assistait la préfète de Huesca, María Teresa Lacruz, la délégation française a fait un accueil favorable, et il s’est montré confiant que la réduction d’horaires de fermeture se produise avant le début de la saison de ski.
Il a fait remarquer que la préfecture française ne savait pas que des habitants de la comarque du Sobrarbe se rendent journellement en France pour travailler sur les pistes de ski de Saint-Lary.
Le ministre régional, qui a exprimé sa satisfaction pour les engagements obtenus, a dit que l’accord est un « bon exemple » des résultats qu’obtiennent deux administrations lorsqu’elles se rencontrent « pour parler des personnes et rechercher des solutions ».
De son côté, le préfet de Région d’Aragón, Gustavo Alcalde, a commencé une ronde de contacts avec différents organismes au niveau national pour tenter d’éviter la prolongation de la fermeture du tunnel de Bielsa en raison des « importants préjudices » causés à l’économie aragonaise. Il a contacté les secrétariats d’Etat pour l’Union Européenne et pour le Commerce, pour leur faire connaitre la préoccupation existante en Aragon.