La France commence à donner des signes de bonne volonté en faveur du Canfranc

Nov 17, 2024 | Ferroviaire, Presse espagnole, Relations transfrontalières

El Periódico de Aragón

ZARAGOZA 15 NOV 2024

Estación de Canfranc en una imagen de archivo.

Le directeur général des Transports du Gouvernement d’Aragón, Miguel Ángel Anía, le président de la coentreprise ALIA, Eduardo Corella et le directeur gérant de la Fundación Transpirenica, Bruno Oliver participaient à une journée de débats organisée à Pau par la SNCF, dans laquelle  ont été abordées les conditions d’exploitation de la ligne Saragosse-Huesca-Canfranc-Pau, en présence de représentants politiques et techniques, d’associations de riverains et d’entrepreneurs de la vallée d’Aspe.

Dans cette rencontre, Anía a souligné le soutien total du Gouvernement d’Aragón et de la partie espagnole à la réouverture de la ligne “qui revitalisera les vallées de l’Aragón et d’Aspe, mettant en valeur les attraits touristiques et économiques, amenant les passagers à la Gare Intermodale de Saragosse et les marchandises à PLAZA à l’écartement international”. Le directeur général des Transports a rappelé que la ligne sera à nouveau opérationnelle entre Saragosse et Canfranc dans les prochains mois, après sa modernisation.

Cette journée fait partie du processus préliminaire à la déclaration d’utilité publique du projet de l’Exécutif français, qui est déterminant pour la réouverture de la ligne Saragosse-Canfranc-Pau. « C’est un indice de bonne volonté côté français, et c’est essentiel pour notre collaboration avec les autorités de Nouvelle Aquitaine, afin que le projet aboutisse dans les meilleurs délais ».

Le Ministère des Transports chiffre à 93 millions la modernisation du tunnel en vue de la réouverture du Canfranc

Les représentants aragonais et français ont convenu que l’ouverture de la ligne doit se faire, dès le départ, en condition d’autoroute ferroviaire pour absorber une partie du transport de matières premières qui aujourd’hui passe par la route et qui mobilise 350 PL/jour en moyenne et deux millions de tonnes/an, en majorité des céréales françaises vers l’Espagne. Les calculs indiquent qu’avec la nouvelle ligne ferroviaire, 50% de ces marchandises seraient reportées vers le train, réduisant considérablement l’impact environnemental et les conséquences sur la route des deux côtés de la frontière.

On a également abordé la question de l’impact du chemin de fer sur le tourisme avec la mise en service de trains historiques et le développement du musée du chemin de fer à Canfranc.

Participaient également à la réunion Jean-Luc Gary, directeur régional de la SNCF en Nouvelle Aquitaine; Olivier Martin, directeur des projets de la SNCF en Nouvelle Aquitaine; Luc Federman, directeur général des Transports et de la Mobilité de la région Nouvelle Aquitaine; José María Sisó, président de l’association française AFTP (Alliance Ferroviaire Transpyrénéenne); Alain Cazenave, président de CRÉLOC, deux conseillers de Nouvelle Aquitaine, des entrepreneurs de la vallée d’Aspe, des associations d’habitants et des maires du Béarn.

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