CINCO DÍAS
MADRID
25-02-2016
Les gros nuages qui menacent les marchés et les prévisions des grandes entreprises ou des services d’analyse n’ont pas obscurci les chiffres du PIB du quatrième trimestre de l’an dernier, exercice qui s’est soldé par la plus forte hausse depuis 2007 : +3,2%, sous la poussée de la consommation. L’INE publie aujourd’hui les données définitives sur l’état de l’économie, qui font apparaitre une légère accélération de la croissance au quatrième trimestre (+3,5%, contre 3,4% au troisième trimestre).
La demande domestique est encore plus dynamique, à 4,1% interannuel, comme au trimestre précédent. Les ménages ont augmenté leur demande de 3,5% et les administrations publiques ont poursuivi sur leur lancée : +3,7% sur le quatrième trimestre 2014. Les investissements se maintiennent à des hausses supérieures à 6%, sous la poussée des biens d’équipement (10,9%), et dans une moindre mesure du bâtiment (4,6%).
Le secteur extérieur fait perdre six dixièmes à l’économie, car les importations croissent plus vite que les exportations.
Dans le même temps, l’emploi augmente un peu moins vite : +0,6% trimestriel et +3% interannuel. En on a créé 495.000 emplois équivalents temps complet dans l’année, un peu moins que ce que prévoyait l’EPA* (525.100) en raison de l’effet temps partiel, outre la différence de mode de calcul. La durée moyenne du travail baisse de 0,5%.
Le coût du travail est en hausse de 0,4%. Il augmente donc à un rythme inférieur à celui du PIB que l’INE évalue à 0,7%. Dans ces conditions, la croissance nominale de l’économie ressort à 4,2%.
*EPA : Enquête de Population Active