La A-23 consolide Saragosse comme nœud stratégique au nord-est de la péninsule

Mai 25, 2018 | Presse espagnole, Relations transfrontalières, Routier

PERIODICO DE ARAGON
F. VALERO
21/05/2018

El viaducto de Paniza, en el puerto del mismo nombre, es la mayor obra de ingeniería de la A-23 a su paso por la provincia de Zaragoza. Mide más de 800 metros. - ángel de castro

Le viaduc de Paniza, au col du même nom, est le principal ouvrage de génie civil de la A-23 dans la province de Saragosse. Il mesure plus de 800 mètres de longueur. – ángel de castro

L’achèvement de la A-23 entre Saragosse et Teruel a révolutionné le transport routier en Aragón. Non seulement la nouvelle autovía facilitait la circulation des personnes et des biens vers la côte méditerranéenne et le sud de l’Espagne, mais en outre elle améliorait fortement la sécurité du trafic.
Avec la terminaison du tronçon entre Calamocha et Romanos, la mise en service complète de l’autovía eut lieu le 21 février 2008, car on voulait qu’elle soit opérationnelle pour l’Exposition Universelle de Saragosse.
«Pour l’Aragón, l’autovía Mudéjar a permis de disposer d’un autre couloir que le Méditerranéen et de faire de Saragosse le centre du tétraèdre que forment Barcelone, Valence, Madrid et Bilbao», souligne Rafael López Guarga, chef du Département des Routes de l’Etat en Aragón.
Il y a 10 ans, Saragosse était reliée par autovía ou par autoroute à péage avec Bilbao, Madrid et Barcelone, mais il manquait Valence. A l’issue des travaux, qui avaient démarré en 2000, la ville de l’Ebre a vu se renforcer son rôle de nœud de communications dans le quart nord-est de la Péninsule.
En matière de sécurité, le bénéfice de l’A-23 a été considérable. On est passé de 172 accidents en moyenne annuelle sur les anciennes N-234 et N-330 à seulement 32 sinistres. Parallèlement, le nombre de morts accidentels a baissé de 91%, de 11 par an sur les anciennes nationales à 0,83 sur l’autovía.
Dans le même temps, le trafic sur l’A-23 a explosé. De 8.020 véhicules par jour en 2001 (dont 33% de camions) on est passé à 11.478 huit ans plus tard, l’infrastructure travaillant à plein rendement. Le pourcentage de camions est de 22%, ce qui révèle une hausse «significative» du nombre de véhicules légers.
Cela est dû non seulement au trafic entre l’océan et la Méditerranée, qui s’est vu facilité, mais une part considérable de la hausse vient de la plus grande mobilité générée dans la vallée du Huerva et dans l’aire métropolitaine de Saragosse, du fait de l’augmentation de la population des villes voisines en raison des prix modérés des logements.
«Le trafic a augmenté jusqu’en 2010, jusqu’à plus de 12.000 véhicules / jour de moyenne, puis il a commencé à baisser en raison de la crise», note López Guarga, qui indique qu’actuellement le nombre de véhicules remonte de 3% à 4% par an.
Aujourd’hui, on attend la fin des chantiers entre Huesca et Jaca, où l’A-23 rejoindra l’A-21 vers Pampelune. Et lorsque le tronçon entre Huesca et Siétamo, sur l’A-22 sera terminé, elle se reliera avec la Catalogne. Une fois tous ces chantiers terminés, l’A-23 deviendra un axe de communication directe entre le sud et le sud-est de la Péninsule, et le centre de l’Europe à travers les Pyrénées.
La construction de l’A-23 entre Saragosse et Teruel a coûté 775,4 millions d’euros, à quoi s’ajoutent les expropriations, l’ingénierie’ et le contrôle qualité, qui élèvent la facture à 984,7 millions.
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