Jean-Jacques Lasserre a évoqué les axes routiers locaux, de la R134 au projet de déviation Gabarn-Gurmençon.
Le président du conseil départemental a profité de cette réunion à Oloron pour faire un point sur les infrastructures routières locales. « Les phases préparatoires au futur contrat de plan État-Région vont bientôt se dérouler. On a eu une réunion récemment en préfecture, où l’on a parlé de la R134. Personnellement, je crois qu’il faudra toujours maintenir la pression autour de cette route », explique Jean-Jacques Lasserre. « Ce qui me chagrine, c’est que lorsque l’on parle de cet axe national aux représentants de l’État, les réponses qui sont faites sont minimales. C’est toujours la sécurité qui est évoquée, mais doit-on se cantonner à ça ? Je crois qu’il est important de faire monter la pression, pour mettre en valeur les exigences du territoire : il faut la mise en place d’un tracé à peu près conforme à l’évolution estimée de la circulation des voitures et camions dans les prochaines années ».
Déviation : « Il y a des lenteurs »
En ce qui concerne la déviation Gabarn-Gurmençon, le président du conseil départemental assure que « nos engagements financiers seront maintenus : il n’a jamais été envisagé de les remettre en question ». Jean-Jacques Lasserre pointe du doigt « des lenteurs » sur la réalisation de l’infrastructure, inhérentes aux « difficultés techniques rencontrées ». Des retards sont dus « au portage de la maîtrise d’œuvre, confié à des structures tierces ».
« Au niveau du conseil départemental, on essaie de répondre au mieux à nos obligations, qui concernent notamment le foncier : on est à peu près à jour. On verra si nous sommes sollicités sur la question des surcoûts, dont parle déjà l’État avant même de donner les premiers coups de pioche. Ces surcoûts seront inhérents au temps qui passe et au portage de la maîtrise d’œuvre ».