EL PAÍS
Madrid 28 AVRIL 2016
L’économie reste en croissance, mais pas assez pour que le marché du travail démarre l’année du bon pied. Le premier trimestre de l’année est généralement mauvais pour l’emploi et 2016 ne fait pas exception. Le chômage est en hausse de 11.900 personnes entre janvier et mars, ce qui ramène le taux à 21%, un dixième de plus qu’au trimestre précédent, selon l’enquête de population active du premier trimestre publiée ce jeudi par l’Institut National de la Statistique (INE).
Avec cette hausse le total des inscrits est de 4.791.400. Sur les 12 derniers mois le chômage a baissé de 653.200 personnes, soit une baisse de 12% sur la même période de l’année précédente.
De son côté, le nombre d’emplois a baissé de 64.600, ce qui laisse le total des emplois occupés à un peu plus de 18 millions, chiffre atteint fin 2015. Ce résultat est le moins mauvais des dernières années. En 2015, la perte a été pratiquement du double (114.300). La baisse de l’emploi est exclusivement le fait du secteur privé, qui a perdu 82.100 emplois ; en revanche, il est en hausse dans le secteur public.
La hausse du chômage est plus faible que la perte d’emplois car la population active a baissé de 52.700, de sorte que la destruction d’emploi ne se retrouve pas intégralement dans la hausse du chômage.
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Seule l’industrie reste créatrice d’emplois (+18.000), contrairement au secteur services, qui perd 53.400 postes, à la construction (-26.900) et à l’agriculture (-2.300).