L’Etat espère que le dossier du demi-échangeur de l’A64 sera bouclé avant la fin de l’année.
Une réunion s’est tenue à Dax en fin de semaine passée sur le financement de l’échangeur sur l’A64. Les différentes parties souhaiteraient « aller vite » pour cet aménagement.
Le demi-échangeur de Carresse-Cassaber coûterait « entre 10 et 11 millions d’euros » et pourrait voir le jour, « dans le meilleur des cas, dans trois ou quatre ans », selon une de nos sources. De fait, les événements se précipitent sur ce dossier. Une réunion s’est tenue à Dax jeudi, rendez-vous auquel assistaient les principaux acteurs du projet. Le président du conseil départemental des Pyrénées-Atlantiques Jean-Jacques Lasserre, doublement concerné au regard de son statut d’élu de Bidache, était notamment présent. Même si au Département 64, on ne fera pas de commentaires pour l’instant. « Mais tout le monde est d’accord pour avancer », nous dit notre source. A priori, l’Etat aurait proposé un tour de table avec 70 % à la charge des collectivités et 30 % pour ASF, le concessionnaire de l’A64. Mais la discussion ne serait pas fermée et pourrait arriver à 60-40.
L’État, qui poursuit ses réunions avec les collectivités concernées par les projets d’échangeurs dans le cadre du second plan de relance autoroutier (notre édition du 19 septembre), attend des engagements rapides. Et espère si possible la signature d’un protocole d’accord avant la fin de l’année. Un délai qui semble à beaucoup difficile à tenir.
Rappelons qu’une réunion s’est déjà tenue à la préfecture de Pau il y a une dizaine de jours (notre édition du 12 novembre) pour évoquer le projet orthézien de la Virginie. Outre les Pyrénées-Atlantiques, le projet de Carresse est fortement appuyé par le conseil départemental des Landes, les élus du Pays d’Orthe (Peyrehorade) mais aussi ceux de Salies.
Le privé devrait participer
« Nous ne devons pas perdre de temps. Il ne faut pas hésiter », indique ainsi le maire de Salies Claude Serres-Cousiné, qui bataille depuis 2008 sur ce dossier et voit dans l’A64 un atout à mieux valoriser pour éviter le transit par des communes du Béarn.
Sur ce projet précis de Carresse, certains veulent croire qu’au regard du nombre de parties intéressées – publiques comme privées -, le tour de table pourrait in fine être le moins compliqué à monter parmi les trois en lice dans le 64. Sachant que les carriers de Carresse ont déjà fait savoir leur accord pour participer au financement, ce qui minorera d’autant la participation publique.
Le projet a en effet pour dessein de soulager les communes des environs, qu’elles soient landaises ou béarnaises, de la circulation des poids lourds qui travaillent avec les carrières.