DIARIO DEL ALTO ARAGON
María José Lacasta
21/3/2025
La Coordinadora para la Reapertura del Ferrocarril Canfranc Olorón (Crefco) souhaite que l’Aragón et l’Espagne incitent la France à débloquer l’impasse dans laquelle se trouve la réouverture de la ligne internationale en raison de la “tiédeur” que montre le pays voisin sur la réhabilitation de la section Bedous-Canfranc, et la modernisation du tunnel ferroviaire qui réunit les deux pays.
Cette demande, qui s’est matérialisée par l’envoi de lettres au ministre des Transports et de la Mobilité Soutenable, Óscar Puente, et au président du Gouvernement d’Aragón, Jorge Azcón, après que des représentants de Crefco et de son homologue française, Creloc, aient rencontré le 6 mars à Paris des représentants du Gouvernement français pour parler de la réouverture de la ligne ferroviaire.
Benjamín Casanova, porte-parole de Crefco, a expliqué que la rencontre avait permis de constater que le financement que l’Union Européenne pourrait apporter aux travaux de la section Bedous-Canfranc est le principal obstacle à un accord entre la France et l’Espagne. Et la Commission Européenne affirme que pour fixer sa participation au chantier, il faut un accord préalable entre les gouvernements espagnol et français sur la réouverture.
Crefco considère que la situation actuelle est un « cercle vicieux » qu’il est urgent de briser pour pouvoir avancer quand sera connu le résultat de l‘enquête publique, – en principe en fin d’année-, une procédure obligatoire en France qui déterminera si le projet est d’intérêt public. Crefco pense que le fait que les deux gouvernements approuvent la réouverture encouragerait les agents impliqués dans l’enquête.
De fait, le gouvernement français n’a pas d’objection à la réouverture et applaudit aux travaux réalisés par le Ministère des Transports côté espagnol pour permettre le retour du trafic ferroviaire international. Ce qui le préoccupe, c’est le financement des travaux et la contribution européenne. Selon les études réalisées, l’investissement serait proche des 500 millions d’euros entre Bedous et Canfranc, y compris le tunnel qui coûterait autour de 93 millions.
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