Deuxième extension de la plateforme. Objectif : de multiples applications industrielles d’avenir pour
le transport, l’aéronautique ou les énergies renouvelables…
Mercredi dernier, un nouveau site a été inauguré à Lacq afin de permettre au centre R&D Canoe de poursuivre son développement.
Avec cette nouvelle paire de bâtiments totalisant 1.600 m2 de surfaces, ce centre spécialisé dans les composites et matériaux avancés va pouvoir déployer de nouveaux équipements innovants porteurs d’avenir.
Beaucoup de monde pour inaugurer cette récente extension de Chemstart’up, l’hôtel d’entreprises né en 2011, dédié aux acteurs de la chimie fine et piloté par le GIP Chemparc. À commencer par les présidents du Conseil régional et de la CCLO (Communauté de communes Lacq-Orthez), les deux institutions qui ont financé ce nouvel ensemble à 1,7 million d’euros (dont 1,4 à la charge de la Région). Étaient également présents le maire de Lacq, les dirigeants de Chemparc et ceux de la plateforme R&D Canoe, qui occupera les lieux.
On rappelle que Canoe s’était déjà installé sur une première extension de Chemstart’up livrée en 2017, et qu’il fait travailler sur Lacq une quinzaine de personnes. Le « Centre Technologique Nouvelle Aquitaine des Composites et des Matériaux Avancés », créé en 2008, compte 4 sites dans la région et y emploie 35 ingénieurs et techniciens.
Il se positionne en partenaire R&D des PME mais aussi des groupes plus importants, les aidant à développer matériaux et produits finis ou semi-finis (prototypes et préséries). Depuis son lancement, il a déjà accompagné plus d’une centaine de PME.
Une troisième extension dès 2020…
À Lacq, le centre Canoe dispose en particulier de moyens techniques dans les deux domaines-clés des fibres fonctionnelles (filage de polymères, carbonisation, réalisation de tissus intelligents ou de renforts fibreux dans les matériaux composites) et des composites et pré-imprégnés thermoplastiques (avec notamment une expertise dans les procédés de recyclage de ces composites).
Cette offre devrait maintenant s’enrichir d’équipements « destinés à de multiples applications industrielles d’avenir pour le transport, l’aéronautique ou les énergies renouvelables ».
L’extension fraîchement inaugurée, qui abrite pour 5 millions d’euros de ces équipements, fait à nouveau la preuve du succès de cette démarche consistant à appuyer la R&D d’entreprises aux finances souvent trop serrées pour se doter de « plateaux techniques » de pointe.
Ces bâtiments neufs constituent le troisième ensemble immobilier de Chemstart’up, un projet qui avait démarré doucement mais qui semble bien avoir atteint son rythme de croisière, avec 6 sociétés hébergées et désormais 65 chercheurs œuvrant sur place…
On connaît même la suite de l’histoire, puisque 2,2 hectares ont été acquis pour bâtir une troisième extension de plus de 3.500 m2 d’ici la fin de l’année prochaine. L’objectif serait de franchir le cap des 100 ingénieurs et chercheurs installés sur cette plateforme Chemstart’up. Des chercheurs qui pourront aussi travailler dans des domaines comme la chimie verte où les nanomatériaux.