Le président de la République a réservé un bon accueil à la demande du collectif « Oui au train de nuit », lors d’une rencontre informelle samedi à Bagnères-de-Bigorre, en marge du Tour de France.
Le collectif « Oui au train de nuit » a profité de la participation du président de la République, samedi à l’étape du Tour de France entre Tarbes et le col du Tourmalet, afin de lui demander un rendez-vous et lui remettre un dossier, afin d’explorer ensemble les moyens de rétablir ce mode de déplacement plus écologique et pratique. La rencontre s’est déroulée à Bagnères-de-Bigorre. D’après les membres du collectif, elle a été « cordiale et très encourageante ».
« La Palombe! Je l’ai pris plein de fois »
« La Palombe! Je l’ai pris plein de fois », a répondu Emmanuel Macron au porte-parole du collectif à l’évocation de ce train couchette disparu en juillet 2017. Avant d’ajouter « Il faudrait investir ici ». Le collectif « Oui au train de nuit » rappelle que « le gouvernement s’est engagé à mener une étude sur le développement des trains de nuit d’ici juin 2020 ». « De nombreux députés et sénateurs – dont ceux des Pyrénées – ont défendu les trains de nuit lors du vote de la Loi Mobilités, et ils ont obtenu que l’État se penche sur leur redéploiement ».
Retour en grâce des trains de nuit
Il est vrai que la donne a changé. En Europe, notamment en Autriche et en Allemagne, les trains de nuit – qu’on croyait condamnés il y a seulement 3 ans pour des questions de rentabilité – font déjà leur retour en grâce, poussés par les préoccupations sur le climat et la demande de mobilités moins énergivores. Des opérateurs privés opportunistes qui ont rénové ce produit, montrent que ça peut même être rentable. En France, la nouvelle Ministre de la Transition Écologique Élisabeth Borne (ex-ministre des Transports) y serait favorable. « Ils sont une bonne solution pour l’accessibilité des territoires » a-t-elle ainsi déclaré récemment.
Les liaisons entre Paris et Lyon, Nice, Nantes ainsi que Dax, Hendaye, Pau et Tarbes (ex-parcours de la Palombe bleue), entrent dans le périmètre de cette étude, selon le collectif qui a recueilli aujourd’hui plus de 148 000 signatures sur sa pétition en ligne, sur le sujet.