Le bassin de Lacq, qui se positionne comme « Territoire d’industrie et d’innovation », souhaite accueillir une filière hydrogène
Une étude est en cours avec le cabinet d’experts lyonnais, Cidecos pour étudier le déploiement d’une filière hydrogène sur le bassin de Lacq.
Menée à l’initiative de l’union locale de la CGT de Mourenx, cette étude est cofinancée par le Groupement d’intérêt public (GIP), Chemparc, qui rassemble notamment les principaux industriels du bassin. Son président, Pierre Nerguararian, l’a évoqué ce vendredi matin, lors de son assemblée générale qui se tenait au siège mourenxois de la communauté de communes Lacq-Orthez.
Energie verte et décarbonée
« Jusqu’alors, il n’y a pas, dans le quart sud-ouest de la France, de projet concernant l’hydrogène produit à partir d’énergie verte et décarbonée », ont noté les responsables du GIP, précisant que des contacts étaient en cours avec les acteurs majeurs de la filière.
Ce projet qui n’a pas encore de traduction concrète s’inscrit dans le plan « Bassin de Lacq, territoire d’industrie et d’innovation », porté par Chemparc. Ce plan comprend également la production d’énergies renouvelables (centrales solaires, biogaz, électricité, vapeur..) et le développement de matériaux composites et biosourcés. C’est un véritable projet de territoire que Chemparc s’efforce de structurer sous la marque: « Lacq Green Valley ».
Chemparc affiche pour 2019 un budget prévisionnel de 831 000 euros. Les investissements industriels attendus sur le bassin de Lacq pour les 5 ou 6 ans à venir se situent dans une fourchette de 180 à 200 millions d’euros pour une centaine de nouveaux emplois attendue.