Autoroute A64 à Orthez : D. Habib annonce que la facture de l’échangeur de la Virginie est encore négociable

Nov 18, 2016 | Presse française, Routier

Autoroute A64 à Orthez : D. Habib annonce que la facture de l'échangeur de la Virginie est encore négociableLe projet d’aménager un échangeur sur l’A64, au lieu-dit la Virginie connaît une accélération ces derniers mois

© Archives A.R


Par Mathieu hoUADEC —, publié le , modifié .

Le député David Habib soutient que la répartition du coût de l’échangeur de la Virginie peut être révisée.

« Le train ne passe pas deux fois » lance David Habib, député de la 3e circonscription des Pyrénées-Atlantiques. « Orthez ne doit pas encore – comme malheureusement elle en a l’habitude – laisser passer l’opportunité qui s’offre à elle : il faut faire l’échangeur de la Virginie et le barreau centre ! » L’élu a tenu à réagir ce jeudi aux propos du conseiller départemental délégué aux infrastructures, André Arribes (notre édition du samedi 12 novembre) après la réunion en préfecture sur le sujet. Rappelons que l’échangeur de la Virginie est retenu dans le second plan de relance autoroutier et que l’Etat propose que dans un tour de table d’ une douzaine de millions que les collectivités (Département, mairie, CCLO) en prennent 70 % et ASF 30 %. « J’ai parlé au maire Yves Darrigrand, au préfet, Éric Morvan et même au ministre des Transports, Alain Vidalies, tous me disent la même chose : il faut agir avant que ce ne soit trop tard » soutient le député.

« Ne pas jouer la montre »

Et de commenter les déclarations d’André Arribes : « Ce genre de négociations se fait dans la discrétion ! Je suis pour informer les Béarnais sur l’avancée du projet, mais après ces discussions délicates. » Pour lui, les propos du conseiller départemental « ne peuvent se justifier que par une chose : la volonté du conseil départemental de ne pas mener à bien ces projets. Qu’on se le dise, il ne faut pas jouer la montre. Après les élections, quel que soit le président élu, ce sera trop tard ».

En chiffres

70/30 : c’est à ce jour, le partage du coût de la virginie entre les collectivités et l’État. Mais David habib soutient que cela peut évoluer.

Pour David Habib, le conseil départemental ne « peut pas appréhender ces dossiers comme un comptable qui cherche par tous les moyens des économies ! » Et de rajouter : « Je fais confiance au président Lasserre pour mesurer à la fois le retard pris en matière de communication routière et la chance à saisir le plan autoroutier du gouvernement ». A ses yeux, c’est clair : « il faut faire et la Virginie, et le barreau centre. Le département doit être plus volontariste qu’il ne l’est ».

L’exemple du Lot-et-Garonne

Et d’en venir au nerf de la guerre, l’argent. « Le préfet m’a clairement dit que certes, ce serait aux collectivités locales de porter majoritairement le projet, mais la répartition financière annoncée par l’État n’était pas définitive » soutien le député. Avant de glisser « il y a de la marge pour négocier. » Et de continuer, en arguant que le ministre lui avait « assuré, encore mardi dernier, qu’il était ouvert à toute proposition » Avant de conclure « Pour le projet routier à Agen, au final, la répartition était de 60 % pour les collectivités, 40 % pour l’État… »

La pression aussi pour le barreau centre

« Barreau et Virginie n’apportent pas la même réponse pour le désenclavement et la sécurité routière. Il ne faut pas les mélanger, les confondre, comme l’a fait André Arribes » souligne le député David Habib. Et de continuer : « Le conseil départemental doit se positionner définitivement dessus. Émettre l’autorisation de programme et un commencement de crédit de financement. Cela sera la preuve qu’il veut vraiment le faire au prochain budget » argue l’élu. Quant au problème financier, il soutient « qu’avoir deux projets de cette importance en même temps, n’a rien d’exceptionnel. C’est la même situation partout. »

la rep
Share This