La fin des travaux pour la déviation Gabarn – Pont Laclau approche, et la route devrait être accessible aux véhicules d’ici une dizaine de jours. L’infrastructure pourrait permettre à Oloron de changer de physionomie.
Enfin ! Après plus de 11 ans d’attente, les travaux pour la déviation Gabarn – Pont Laclau sont en passe d’être terminés à Oloron. Très attendue, cette infrastructure a pour objectif de désengorger le quartier Notre-Dame. Environ 12 000 véhicules empruntent chaque jour le rond-point de la place Gambetta, à l’entrée d’Oloron par la route de Pau, avant qu’une bonne partie de ce trafic ne déferle rue Camou et avenue de Lasseube, jusqu’au rond-point de la JAO et à la rocade de la ville.
Réalisés par le Département, les travaux sont en passe d’être terminés. La pose du bitume est achevée, et les ouvriers sont actuellement en train de s’attaquer aux finitions, avec la mise en place de la signalisation et de la peinture sur les bords de la chaussée. La route devrait être accessible aux véhicules d’ici une dizaine de jours, et l’inauguration officielle de la déviation Gabarn-Pont Laclau aura lieu le jeudi 17 novembre.
La fin d’un long chantier
C’est la fin d’un long serpent de mer, car le chantier a été techniquement particulièrement complexe. Outre la création de trois ronds-points préalables à l’aménagement (celui de la JAO en 2005, Borderouge en 2006 et celui du Gabarn en 2012), il a fallu détourner le cours d’eau de l’Arriugastou (ce qui a incombé à la ville), couper le chemin de Précilhon et la rue Gassion, et surtout grimper le talus et recourir pour cela à quelque 160 000 m3 de remblais. Le coût du chantier pour relier ces 1,7 km entre le rond-point du Gabarn et Borderouge avoisinerait les 5 millions d’euros.
Cette déviation pourrait permettre à Oloron de changer de physionomie. Des projets d’aménagements ont déjà été révélés aux habitants du quartier Notre-Dame par la mairie : la place Gambetta pourrait ainsi être réaménagée et retrouver sa perspective première, par l’arasement du terre-plein construit au XIXe siècle. Le marché du vendredi pourrait d’ailleurs à l’avenir déborder sur cette même place, grâce à la singulière baisse de circulation que devrait engendrer la nouvelle route.
Le quartier de la gare, nouvelle entrée de la ville
Voué à devenir l’entrée principale de ville, le quartier de la gare pourrait aussi considérablement évoluer : des terrains de la SNCF à l’abandon et des friches industrielles de l’avenue du IV Septembre et de l’avenue Sadi-Carnot pourraient être transformés en places de parking. Ceci dans l’objectif de contenir l’afflux de véhicules, mais aussi de compenser les places perdues au hangar du Foirail, qui devrait être réaménagé en gare multimodale.