Cinco Días
CARLOS MOLINA
MADRID
08-02-2016
L’industrie est le secteur d’activité le plus représentatif de l’impact qu’a eu la crise économique sur les ventes, l’emploi et les commandes. On a perdu 700.000 emplois en six ans et un quart de la production, avec des conséquences désastreuses sur le tissu industriel. L’industrie nationale a dû fermer faute de demande et l’industrie étrangère a dû émigrer pour trouver de nouveaux marchés plus rentables que l’espagnol.
Cette chute libre a cependant ralenti en 2014, en parallèle à la reprise de l’économie espagnole. Cette année-là, la production est repartie à l hausse avec 1,2% après cinq années de baisses et l’emploi s’est redressé avec 90.000 nouveaux emplois, après six exercices consécutifs de chutes. Le tout était de savoir si cette reprise n’était qu’un feu de paille comme en 2011 ou si elle serait plus durable. Les données publiées par l’INE montrent que la production industrielle a augmenté de 3,2%, après correction des effets de calendrier et saisonniers, ce qui en fait le rythme de croissance le plus élevé depuis 2006. Et les différentes branches de l’industrie totalisent 26.000 nouveaux emplois. Une autre donnée qui incite à l’optimisme est le taux d’utilisation de la capacité de production industrielle. Cet indicateur a terminé l’année à 77,5%, un niveau inconnu depuis 2008.
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L’automobile est l’activité qui a le plus augmenté l’an dernier. Les immatriculations ont à nouveau dépassé le million et les exportations ont dépassé les deux millions de véhicules.
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