EL PERIODICO DE ARAGON
A. IBÁÑEZ / EFE
BIARRITZ
10/11/2017
L’Aragón a pris hier la présidence de la Communauté de Travail des Pyrénées (CTP), que lui a cédé la région française de Nouvelle-Aquitaine, afin de doter cet organisme d’une meilleure capacité politique et d’en faire un lobby pour les relations entre territoires pyrénéens face à Bruxelles. Une des conclusions de ce sommet est la confiance française dans la réouverture de la ligne ferroviaire internationale entre Canfranc et Bedous en 2023.
La CTP célébrait hier à Biarritz son 35e anniversaire avec une Assemblée Générale des sept territoires qui la composent : Andorre, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie/Pyrénées-Méditerranée, Pays Basque, Navarre, Aragón et Catalogne (mais seuls des techniciens de cette communauté étaient présents).
Le président d’Aragón, Javier Lambán, a reçu le témoin de la présidence de cet organisme de coopération et s’est montré décidé à «être à la hauteur de ce magnifique héritage» avec, en particulier, la finalisation de l’élaboration de la Stratégie des Pyrénées 2018-2024, qui vise à faire de la CTP un «instrument politique» qui promeuve les projets «de toutes les régions et de chacune en particulier».
La Stratégie des Pyrénées qui sera développée sous la présidence de l’Aragón repose sur quatre grands axes : climat et environnement ; démographie ; mobilité et connectivité (désenclavement, NdT), gouvernance et capitalisation. En particulier, les priorités de la présidence aragonaise sont, selon des sources du Gouvernement régional, le dépeuplement, la dispersion et le vieillissement de la population, et en ce qui concerne la mobilité, les transports et les nouvelles technologies.