PERIODICO DE ARAGON
23 NOV 2025
« Le Couloir Atlantique-Méditerranée doit être la colonne vertébrale du transport dans la Péninsule Ibérique. Un projet stratégique non seulement pour l’Aragón mais aussi pour tout le pays ». Le président du Gouvernement d’Aragon Jorge Azcón marquait ainsi l’importance de cet axe ferroviaire lors de la clôture de la journée organisée par EL PERIÓDICO DE ARAGÓN et Prensa Ibérica le 18 novembre dans l’Edifice Pignatelli, siège de l’Exécutif régional.
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Dans son intervention, Azcón réclamait de meilleures communications dans le pays pour le développement économique et social.
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Pour le président aragonais « il ne s’agit pas d’un simple couloir, car il permet de rompre le schéma radial qui caractérise les connexions en Espagne ». Azcón rappelle que ce nouveau couloir fera partie d’un Aragón qui est d’ores et déjà la plateforme logistique la plus importante de l’Europe, avant de reconnaitre les objectifs inscrits par Bruxelles pour le transport ferroviaire. « Nous ne sommes pas sur la bonne trajectoire. Seulement 4% du transport de marchandises se fait par fer, contre 15% en moyenne européenne et ce problème va encore s’aggraver à moyen terme. L’objectif est de passer à 30% en 2030 et à 45% en 2050 au détriment du transport routier, qui est six fois plus polluant. Ces données sont irréelles. Le Gouvernement espagnol ne va pas pouvoir respecter cet engagement car il n’a pas fait ce qu’il faut. »
Azcón rappelle les très importantes plateformes logistiques que possède l’Aragón, le Terminal Maritime de Saragosse (TMZ) et les aéroports de Teruel et Saragosse, ce dernier étant le second d’Espagne, qui a battu en octobre un record historique dans le transport de marchandises à plus de 22.000 tonnes ». Il est également revenu sur la Traversée Centrale des Pyrénées (TCP), qui doit venir renforcer la ligne Canfranc-Pau pour assurer une liaison directe des ports de Valence, Algésiras et Sines avec le cœur de l’Europe. Quant à l’Atlantique-Méditerranée, il renforcera la compétitivité des entreprises, assurera l’intermodalité et favorisera la réindustrialisation et l’attraction de capitaux vers l’Aragón ».
Azcón exige du Gouvernement central « qu’il nous écoute et lance les chantiers, et que ce couloir fasse partie des 60 Mds annoncés par le ministre des Transports (Óscar Puente). On ne peut pas faire passer les trains de 300 à 350 km/h alors qu’ils restent à 50 à Teruel ».
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