PERIODICO DE ARAGON
Jorge Heras Pastor
Zaragoza
28 SEPT 2025
L’Aragón vit un moment décisif dans l’histoire de son industrie automobile. Ce qui a commencé il y a plus de quarante ans avec l’usine Opel (aujourd’hui aux mains de Stellantis) à Figueruelas (Saragosse) est en pleine reconversion vers la voiture électrique, avec l’arrivée d’investissements, de technologie et d’industriels Chinois qui ont trouvé dans la communauté autonome l’endroit idéal pour débarquera en Europe. La décision du géant CATL de construire une des plus grandes usines de batteries du vieux continent a fait office de catalyseur d’un mouvement désormais imparable.
L’industrie automobile aragonaise accélère au moment où Stellantis renforce la compétitivité de son usine de Figueruelas et ouvre ses lignes de montage à de nouveaux acteurs comme Leapmotor, tandis que des projets parallèles commencent à se concrétiser à Borja avec Duoli et à Zaragoza avec Juneyao. L’ensemble de ces opérations promet non seulement des investissements multimillionnaires et des milliers d’emplois, mais il fait apparaitre un nouveau schéma industriel dans lequel l’Aragón abandonne l’assemblage traditionnel et devient un nœud stratégique de mobilité électrique en Europe.
CATL : La giga-usine qui trace l’avenir
Le projet Toro, la grande usine de batteries que CATL va installer à côté de l’usine de Stellantis à Figueruelas, reste la pierre angulaire de cette transformation. Avec un investissement évalué à 4,1 milliards d’euros, on pense que la giga-usine atteindra une production de près de 50 GWh, ce qui en fera une des plus grandes d’Europe. Mais au-delà des chiffres, l’effet symbolique et pratique en sera énorme : l’Aragón devient la référence nationale et européenne en matière de mobilité électrique.
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