EL PERIODICO DE ARAGON
Laura Carnicero
Zaragoza
10 MAI 2025
L’Aragón fait face à de grands défis à l’égard de l’Union Européenne. Le plus aigu, celui qui reçoit le plus de soutien social et politique, de tous les partis et Gouvernements régionaux, est la réouverture du Canfranc comme connexion directe avec la France et le sud de l’Europe, qui rétablirait une liaison historique et qui s’interprète non seulement en termes de transport, mais également sociaux.
D’autre part, remettre la Traversée Centrale des Pyrénées dans les plans de l’UE, garantir une connexion électrique entre l’Espagne et la France à travers les Pyrénées aragonaises et garantir la connexion à la branche européenne de l’hydrogène vert depuis l’Aragón sont des questions qui dépendent de Bruxelles.
Mais il y a aussi l’extension des aides aux entreprises des provinces sous-peuplées, dont bénéficie la province de Teruel, à d’autres territoires limitrophes tout aussi dépeuplés ; améliorer les conditions d’attribution de la Politique Agricole Commune, qui vont être renégociés à partir de 2027.
Le Gouvernement d’Aragón observe avec attention le déroulement de la consultation publique que réalise la France sur la réouverture du Canfranc. D’ici un mois à peine, cet été, commence l’enquête publique. Le bilan socioéconomique, qui évalue le bénéfice net de la liaison avec l’Aragón sera présenté cet automne. Début 2026, la déclaration d’utilité publique sera publiée ou non par le Préfet de région.
Le sujet a été présenté fin février à une forte représentation de la Commission des Transports, dont un des principaux représentants avait déjà prévenu que la Traversée Centrale des Pyrénées ne recevrait pas de fonds avant au moins 2028.
Le président d’Aragón, Jorge Azcón avait rencontré à Jaca le ministre des Transports, Óscar Puente, qui avait affiché sa volonté de rencontrer le ministre français des Transports, ce qui ne s’est pas encore produit.
Une autre des questions en suspens en Aragón avec l’Europe est la connexion électrique, que la grande panne du 28 avril a remise sur le tapis. La ministre en charge du dossier, Sara Aagesen, a affirmé lors de la dernière session de contrôle du Sénat que les interconnexions ont toujours été de la plus grande priorité pour le Gouvernement et qu’on y travaille avec la France, le Portugal et la Commission Européenne pour une réalisation la plus rapide.
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